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Statut avancé : Aucune rallonge budgétaire en perspective

* D’un montant de 205 millions d’euros, le bilan de la coopération entre le Maroc et l’UE est jugé positif pour l’année 2009.
* Les négociations du budget dédié à la politique de voisinage, qui couvre la période de 2014 à 2020, démarreront dans un mois à Bruxelles et s’annoncent difficiles à cause de la crise.
* Des pays de la rive Sud de la Méditerranée seraient intéressés à accéder à un Statut avancé au même titre que le Maroc.
Eneko Landaburu, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union européenne au Maroc, a tenu sa première conférence au Maroc le 17 février courant, au cours de laquelle il a dressé le bilan de la coopération entre le Maroc et L’Union européenne. Très décontracté et à l’aise dans cet exercice, il a d’abord planté le décor : « Le Statut avancé devra permettre un plus grand rapprochement entre le Maroc et l’Union européenne et, à terme, assurer une libre circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services. Nous n’en sommes pas là, mais nous travaillons dans cette ambition ». Il a rappelé le cadre qui régit les relations entre les deux parties et les principales actions menées durant l’année écoulée.
L’année 2009 s’est soldée par un financement de l’ordre de 205 millions d’euros, soit plus de 2 milliards de DH.
L’éducation, la santé et l’énergie ont occupé une place de choix parmi les programmes lancés en 2009, bénéficiant d’un montant global de 69 millions d’euros. Quelque 20 millions d’euros ont été injectés dans le programme Investissement et Exportation sur la base de 60 millions prévus pour l’ensemble du programme.
L’INDH a également bénéficié d’un appui de l’ordre de 20 millions d’euros, sur un total prévu de 60 millions.
Le total des décaissements appuyant les différentes réformes a atteint 136 millions d’euros.
Quelque 102 millions d’euros ont été déboursés par l’UE en guise de subventions à des projets comme le tramway de Rabat qui a bénéficié d’une subvention de 8 millions d’euros au titre de l’exercice 2009.
«Le bilan nous paraît positif», soutient le chef de la Délégation de la Commission européenne.
Un appui considérable a donc été constaté cette année au développement du Maroc et plus de 6 programmes de soutien aux réformes et à la facilité de l’investissement. Landaburu insiste sur deux priorités à retenir de tous ces efforts. La première est que l’UE appuie les efforts et programmes de démocratisation du Royaume dans les domaines précités. La seconde,
50 % de ces financements sont destinés au développement économique et social, en accordant une attention particulière à la santé, l’éducation, les recommandations de l’IER…
A retenir également que l’UE a fait appel à une série d’instruments en travaillant en coopération avec des institutions internationales comme la Banque mondiale, dans le cadre de l’appui budgétaire. Ou encore à travers des contrats avec des ONG et des associations locales.
Le Statut avancé monopolise le débat
Une grande partie de cette première sortie médiatique d’Eneko Landaburu a été consacrée au Statut avancé qui a fêté une année déjà depuis le démarrage du processus en octobre 2008. Et ce d’autant plus que les perspectives à venir du partenariat Maroc-UE seront ponctuées par des actions qui vont dans le sens de ce rapprochement entre les deux partenaires.
«Pour ce faire, le gouvernement marocain doit nous proposer un programme, le plus vite possible, qui fixera les ambitions du Maroc et le rythme des actions qui seront menées. Alors, nous avons invité le gouvernement à nous proposer une feuille de route afin qu’une partie du financement de la coopération soit affectée aux actions dans le cadre du Statut avancé», affirme Landaburu.
Concernant le financement du Statut avancé, l’Ambassadeur a tenu à rappeler qu’il n’y avait aucun engagement financier pour sa mise en place, même si Eneko Landaburu soutient que les efforts fournis par le Maroc mériteraient un financement supplémentaire à l’existant.
De toute façon, le budget destiné à la coopération avec le Maroc est bouclé à horizon 2013. Donc, s’il faut espérer une rallonge financière, il faut attendre le budget qui s’étale de 2014 à 2020. Les négociations de ce budget, destiné à la coopération et au bon voisinage, démarreront dans un mois à Bruxelles et le Maroc devra défendre ses intérêts. Même si le contexte est marqué par la crise.
Mais si une aide supplémentaire est amplement justifiée, il n’en demeure pas moins qu’un modèle du Statut soit établi avec des objectifs bien définis et à la base duquel le Maroc peut entamer un lobbying pour s’assurer une rallonge financière afin de le réaliser. Les différentes réformes dans lesquelles le pays s’est engagé, notamment celle de la Justice, ne manqueront pas de donner une légitimité à la demande du Maroc.
Le Royaume est donc en mesure d’ouvrir la voie à d’autres pays de la rive Sud de la Méditerranée qui veulent aussi accéder à un Statut avancé, notamment la Tunisie. Raison de plus pour lui de maintenir sa place de pionnier tout en traçant les grandes lignes de ce Statut avancé.


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