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Entretien : «L’Afrique est importante pour notre croissance»
Publié dans Finances news le 03 - 06 - 2010

- L’organisation de la 37ème session de l’ISA au Maroc permet de mettre en exergue les réalisations de notre pays dans le secteur sucrier.
- Les prix du sucre sont compétitifs au Maroc.
- Eclairage avec Mohamed Fikrat, président de l’Organisation internationale du sucre et du groupe Cosumar.
- Finances News Hebdo : Quels sont les principaux objectifs de votre mandat de président de l’Organisation internationale du sucre ?
- Mohamed Fikrat : L’objectif est d’accompagner l’ISA. J’ai mis à profit ce mandat pour faire en sorte que la 37ème session de l’Organisation se tienne à Marrakech pour faire rayonner ce que nous réalisons dans notre pays avec fierté, notamment le plan sucrier pour le programme Indimaj 2012 que nous avons entamé pour la modernisation et l’amélioration de notre activité dans ce secteur. Nous avons aussi opté pour une ouverture en Afrique, un créneau très porteur qui nous permettra de conforter notre croissance et notre expansion à moyen et long termes..
- F. N. H. : Comment envisagez-vous l’avenir du secteur au Maroc ; est-ce qu’il sera entièrement libéralisé où bien sera-t-il toujours sous le contrôle de l’Etat ?
- M. F. : Il y a un point extrêmement important à mentionner : le sucre ne peut être produit qu’à partir de la betterave ou de la canne. La canne ne peut couvrir que 60 ou 75% des besoins mondiaux. Tous les pays qui ont la chance de produire de la betterave l’exploitent et la protègent. Parce qu’à travers cette source le sucre ne peut être structurellement compétitif par rapport à la canne. Donc, on est obligé de protéger cette matière et même les Etats les plus développés comme les Etats-Unis ou les pays européens procèdent à sa protection. Le Maroc agit de la même manière. Nous faisons une autoproduction pour sécuriser nos besoins.
Mais il faut dire que l’intervention de l’Etat se fait de façon très intelligente, ce qui lui permet d’assurer des revenus intéressants et réguliers aux agriculteurs. Cosumar achète donc plus cher la betterave au niveau national et ailleurs, notamment en Europe ou au Brésil. Parfois, c’est 2 ou 2,5 fois le prix. Au Brésil, le prix de la canne est de 15 à 20 dollars/tonne. Nous la payons au Maroc 40 jusqu’à 45 dollars/tonne. D’autre part, l’intervention de l’Etat permet une certaine régulation en rendant le sucre disponible dans tout le territoire national. C’est un peu notre mission d’opérateur sucrier afin de stabiliser les prix du sucre au départ des usines et des agences. C’est un moyen très intéressant pour protéger le consommateur et le marché des fluctuations des cours à l’international, ce qu’on ne peut imaginer d’ailleurs dans d’autres pays qui subissent de plein fouet ce phénomène parce qu’ils n’ont pas un système qui les protège. Mais si on veut parler de réflexions, je peux vous dire qu’elles se déroulent avec le ministère des Affaires générales. C’est tout un débat sur la manière d’orienter la compensation et comment protéger les agriculteurs. Cosumar travaille avec 80.000 agriculteurs dans 5 régions et partout où il y a une activité sucrière c’est un moteur de développement régional. Les cultures de la betterave ou de la canne sont le pivot d’autres activités agricoles.
- F. N. H. : Le fait que le Groupe Cosumar est pratiquement le seul client des producteurs de canne et de betterave, il est également le seul producteur de sucre pour le consommateur ; cet état de monopole quasi-total ne risque-t-il pas de pénaliser les intérêts des exploitants ou des consommateurs ?
- M. F. : Vous n’avez qu’à comparer les prix pratiqués au Maroc avec les prix des pays qui nous entourent. Si vous traversez la Méditerranée, le prix du sucre est supérieur de 2 à 2,5 fois au nôtre. Si vous traversez les frontières Est ou Sud, le sucre coûte entre 1,8 à 2 fois celui du Maroc. Malgré les turbulences que nous avons vécues en 2006 et 2009, les prix sont restés en général stables. Le coût du sucre à l’international a été multiplié par 2 et le consommateur marocain ne s’en est pas ressenti. Il n’y a eu ni pénurie ni augmentation des prix.


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