* Le taux de chômage s'est situé au troisième trimestre 2009 à 9,8%, en baisse de 0,1 point par rapport à la même période de l'année précédente. * Le chômage urbain a régressé de 0,7 point, passant de 15,5% à 14,8%, tandis que le chômage rural a augmenté de 0,4 point pour se situer à 4,3%, contre 3,9% au troisième trimestre 2008. * Sous d'autres cieux, la communauté marocaine a été frappée de plein fouet par la crise financière. À l'étranger, la crise financière a eu un impact important sur le taux de chômage qui s'est détérioré à cause des licenciements massifs. Au Maroc, les dernières statistiques augurent que le taux de chômage reste maintenu sous la barre de 10% et ce malgré les effets néfastes de la crise économique ayant touché certains secteurs-clés de l'économie. Les dernières statistiques dévoilées par la Direction des études et prévisions financières font montre qu'au terme du troisième trimestre 2009, la population active âgée de 15 ans et plus a quasiment stagné à 0,1% pour se situer à 11.314.000 personnes. Le taux d'activité a, par contre, reculé de 0,8 point, consécutivement à la progression de la population active à un rythme inférieur à celui enregistré par la population totale. Par sexe, le taux d'activité féminin a reculé de 0,9 point pour se situer à 26% au troisième trimestre 2009, après 26,9% un an auparavant. Cette situation résulte principalement du repli de 1,9 point du taux d'activité féminin dans le milieu rural. S'agissant de la population active occupée, elle a atteint 10.209.000 personnes au troisième trimestre 2009 contre 10.175.000 actifs occupés un an auparavant, ce qui correspond à la création nette de 34.000 emplois. Les zones urbaines ont pu ainsi générer 105.000 postes entre les troisièmes trimestres de 2008 et de 2009, alors que le milieu rural a enregistré une perte de 71.200 emplois. Par secteur, les services et le BTP constituent les principaux secteurs pourvoyeurs d'emplois avec la création nette respectivement de 72.400 et 68.800 emplois. En revanche, l'agriculture, forêt et pêche et l'industrie (y compris l'artisanat) ont enregistré des pertes d'emplois entre les troisièmes trimestres de 2008 et de 2009 qui ont atteint respectivement 96.500 et 4.400 emplois. Le taux de chômage s'est ainsi situé au troisième trimestre 2009 à 9,8%, en baisse de 0,1 point par rapport à la même période de l'année précédente. Par milieu, le chômage urbain a régressé de 0,7 point, passant de 15,5% à 14,8%, tandis que le chômage rural a augmenté de 0,4 point pour se situer à 4,3%, contre 3,9% au troisième trimestre 2008. Comparativement au deuxième trimestre 2009, le taux de chômage national a augmenté de 1,8 point, en liaison avec l'arrivée, au troisième trimestre, de nouveaux diplômés sur le marché du travail. Quant au chômage des diplômés, il a diminué de 0,6 point passant de 19,5% à 18,9% au troisième trimestre 2009. De même, le chômage des « sans diplômes» a reculé de 0,2 point. A en croire les dernières statistiques et le maintien du taux de chômage sous la barre des 10% au Maroc, on ose dire que tout va pour le mieux pour les Marocains. Or, force est de constater que les immigrés marocains ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui secoue les pays d'acceuil. Dans un pays comme l'Espagne, le taux de chômage est de plus de 21% parmi le collectif marocain, face à un taux de 14% parmi les Espagnols. Les Marocains ont été les plus touchés par cette crise puisqu'ils constituent la première communauté étrangère en Espagne hors pays de l'Union européenne, avec plus de 650.000 personnes.