* Avec une production dolives qui a atteint 1,5 million de tonnes en 2009, et une superficie des oliveraies qui atteindra 1 million dhectares dici 2010, le Maroc compte satisfaire à la demande extérieure qui est en pleine croissance. * La qualité de lhuile dolive marocaine est irréprochable malgré lexistence de près de 20.000 presses traditionnelles qui sont encore loin de répondre aux normes environnementales de lUE. La production de 1,5 million de tonnes dolives en 2009 pourrait réduire de manière considérable le volume des importations marocaines annuelles dhuiles alimentaires végétales. Aziz Akhannouch, ministre de lAgriculture et de la Pêche maritime, a assuré devant la Chambre des conseillers que «la qualité de lhuile dolive marocaine obéit aux standards mondiaux, ce qui pourrait réduire notre demande dimportation». «Avec une production qui dépasse de loin les 800.000 tonnes produits en 2008, constate Aziz Akhannouch, et laugmentation de la superficie doliveraies, la filière peut mieux se positionner dans le marché mondial». Le ministre a exhorté les opérateurs «à encourager les producteurs nationaux en recourant moins à limportation dhuile dolive». Le Maroc importe annuellement près de 80.000 tonnes dhuile dolive jugée de qualité meilleure. Celle de lhuile dolive marocaine est irréprochable malgré lexistence de près de 20.000 presses traditionnelles qui sont encore loin de répondre aux normes environnementales de lUE. Durant lannée 2010, le Maroc compte mieux valoriser la qualité de ses productions en procédant à un traitement adéquat des résidus et des margines obtenus après le pressage. De plus, les régions marocaines vouées à cette filière sont toujours confrontées au problème de la spéculation lors de la commercialisation de leur production. Des efforts devraient aussi être déployés pour améliorer les moyens de transport et de stockage. Les microproducteurs sont aussi handicapés par la perte de 3 à 4 litres par quintal dolives pressées à cause des moyens traditionnels utilisés à lheure actuelle. A cela sajoute le montant de linvestissement global, consacré à la revalorisation de la filière, de 6 milliards de DH. Ce qui la place parmi les principales priorités du plan Maroc Vert. La réduction de la valeur commerciale des importations, estimée à 2 milliards de DH annuellement, est aussi en ligne de mire.