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e-banking : La réglementation accuse du retard
Publié dans Finances news le 30 - 09 - 2009

* Valeur aujourd’hui, l’Amérique a la mainmise sur le commerce électronique via sa réglementation.
* Au Maroc, le chiffre d’affaires généré via le Net en 2008 est de l’ordre de 35 MDH. Le panier moyen tous secteurs confondus d’achat en ligne au Maroc est de 1.500 DH.
* Le développement du e-commerce a augmenté la panique dans les milieux d’affaires à cause de la fraude bancaire en ligne, laquelle prend de l’ampleur.
A l’initiative de SIST, la branche marocaine de l’université anglaise «University of Sunderland», et la société Educasphere, Marrakech a accueilli le week-end dernier une conférence internationale sur le e-commerce et les applications de paiement en ligne.
De l’avis des organisateurs, cette messe technologique intervient dans un contexte où le Royaume enregistre l’émergence du commerce électronique. Cette conférence se propose d’être ainsi une occasion de partage d’expériences au niveau international et de faire le point sur l’état d’avancement de l’e-commerce au Maroc.
La conférence a été marquée par la participation de plusieurs professionnels et académiciens de plusieurs universités avides de faire découvrir les nouvelles tendances pour les différents aspects du commerce électronique.
Celui-ci offre de nombreuses potentialités d’où l’impérieuse nécessité d’une meilleure concertation entre les différentes parties prenantes, y compris le gouvernement qui est appelé à jouer un rôle important dans ce domaine, et essentiellement, en matière de réglementation. Idem pour les entreprises qui sont appelées à être innovantes en la matière. Le commerce électronique permet une réduction des coûts à cause de la limitation du nombre d’intermédiaires et offre ainsi plus d’efficacité.
Dans un pays comme l’Amérique, la valeur créée par le commerce électronique est de 250 Mds de dollars annuellement. Dans d’autres continents comme l’Europe ou l’Asie, le e-commerce n’est pas très développé pour des raisons liées à la réglementation. Mais cela n’empêche qu’au cours des cinq dernières années, le nombre d’entreprises utilisant le commerce électronique a augmenté. 50% des entreprises au sein de l’Union européenne font du commerce électronique interne et 20% font du commerce transfrontalier. Il s’agit généralement de grandes entreprises parce que les PME-PMI restent encore réticentes à adopter le commerce électronique. D’après G. Pariente, professeur universitaire « la réticence des PME à se lancer dans le
e-commerce s’explique essentiellement par des barrières non tarifaires croissantes telles que les coûts importants que génère la publicité en dehors de l’Union européenne ». Autre entrave au commerce électronique, le manque de confiance des clients vis-à-vis des fournisseurs extérieurs à cause de la sécurité des paiements et de la qualité des produits. Les conférenciers ont également pointé du doigt la réglementation américaine qui constitue une entrave pour le reste du monde. Les entreprises européennes devraient ainsi quantifier le coût en conformité avec la réglementation américaine. Ce qui constitue en soi une aberration.
Une chose est cependant sûre : les technologies de l’information accompagnent de plus en plus la croissance de l’entreprise (réduction des coûts, automatisation des processus, réduction des délais…) et doivent par ailleurs s’intégrer aux pratiques de management. Les entreprises sont de plus en plus appelées à solliciter des collaborateurs dotés d’une bonne maîtrise des domaines de la gestion ( gestion de projets, ressources humaines, marketing, innovation, finance…) couplés à des connaissances approfondies des méthodes et des outils informatiques.
Il devient donc indispensable désormais de développer l’infrastructure afin que tout le monde puisse accéder aux bandes passantes et au numérique.
Comme aux USA, lors du colloque, les intervenants ont été unanimes : la productivité s’est accrue via le commerce électronique. Ils sont conscients que les technologies de l’information facilitent l’innovation et la communication entre entrepreneurs. Mais elles posent des défis aux décideurs politiques qui sont appelés à mieux comprendre le processus d’intégration du commerce transfrontalier, et à aider les petites et moyennes entreprises à mieux profiter des réseaux.
Maroc : quel état des lieux ?
Dans un pays comme le Maroc, le e-commerce offre de nombreuses opportunités parce qu’il permet une accélération du volume des transactions via le Net, et donc une augmentation des marges bénéficiaires des entreprises.
Au Maroc, il existe 9 millions d’internautes, 840.000 abonnés, dont 50% en 3G et le marché est entièrement libéralisé (IAM, Méditel et Wana).
Les acteurs du e-commerce au Maroc sont les suivants : Maroc Telecommerce : investisseurs + (BCP, BMCI, CDM, SGMB) et le Centre monétique interbancaire. Les cartes bancaires autorisées sont les cartes internationales, les cartes Visa,Mastercard/cmi émises par les banques suivantes :toutes les banques populaires, Attijariwafa bank, Crédit du Maroc, Société Générale, Poste Maroc, CIH, CAM, BMCI ( toutes sauf Visa Electron à la demande), BMCE (toutes sauf visa Electron).
Le chiffre d’affaires généré via le Net en 2008 est de l’ordre de 35 MDH. Le panier moyen (tous secteurs confondus) d’achat en ligne au Maroc est de 1.500 DH.
Trois projets structurants ont eu lieu en 2009. On peut citer Lydec, IAM et la TGR. D’après R. Jankari, journaliste spécialisé dans les TIC, le renforcement du cadre juridique sous la Loi 09-08 sur la protection des données nominatives est d’un grand intérêt pour le développement du e-commerce.
Pour 2010, les perspectives sont intéressantes : on prévoit 100 sites marchands contre 50 actuellement. On table également sur un chiffre d’affaires prévisionnel de 80 MDH (7,1 millions d’euros) contre 35 MDH (3,1 millions euros). Les principales tendances du e-commerce sont le paiement des factures, le e-tourisme et l’administration en ligne.
Les chiffres dévoilés ci-dessus montrent que le Maroc a encore beaucoup de chemin à parcourir. L’entreprise est appelée à développer sa stratégie à l’échelle mondiale. Les industries qui faisaient des affaires dans les années 90 ne réussissent plus autant et c’est ce qui explique en partie le déficit de la balance commerciale.
Reste que l’utilisation des technologies de l’information n’est pas exempte de risques. C’est ce qui a augmenté la méfiance dans les milieux d’affaires à cause de la fraude bancaire en ligne, laquelle se propage de plus en plus.


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