* Lévolution enregistrée à fin avril est contrebalancée par le recul des exportations relevé au titre des quatre premiers mois. * Lors de leur AGO, les textiliens ont exprimé leur souhait de voir reconduire les mesures de soutien mises en place par le gouvernement pour contrecarrer leffet de la crise. Depuis que la crise internationale a commencé à se faire ressentir, le secteur du textile-habillement a été parmi les premiers à émettre des signaux rouges. Face à ces présages de détresse, les pouvoirs publics avaient mis en place un arsenal de mesures en vue de venir au secours des secteurs qui étaient en proie à de véritables problèmes de commandes de la part des pays partenaires. Le textile et le ccuir en ont aussi bénéficié à linstar des composants automobile. Aujourdhui, les statistiques dévoilées à fin avril montrent que la branche du textile-habillement commence à se ressaisir, soit à un taux de 41% par rapport à avril 2008. Mais les opérateurs campent sur leurs positions et prétendent quen dépit de cette légère amélioration, ils manquent beaucoup de visibilité. Au sein de lAMITH, on préfère parler dune hausse de 20%. Parce que lévolution enregistrée à fin avril est contrebalancée par le recul des exportations relevé au titre des quatre premiers mois. A loccasion de lAssemblée générale ordinaire tenue dernièrement, les textiliens clament haut et fort la reconduction des mesures prises par le gouvernement et qui arrivent à échéance le 30 juin. En guise de rappel, le secteur du textile est celui qui a le plus bénéficié du plan de soutien. 75% des dossiers traités en proviendraient. Mais cela nempêche que les opérateurs notent avec amertume que beaucoup dentreprises nont pas bénéficié de ces mesures, notamment les exportateurs indirects. Au 25 juin dernier, 235 entreprises avaient ainsi bénéficié du volet social du plan de soutien (remboursement des cotisations) sur un total de 760 recensées comme exportatrices. Sur le plan financier, le nombre dentreprises ayant demandé des garanties pour un crédit dexploitation a atteint 86 pour 401 MDH dont 192 millions sont garantis par la CCG. In fine, les opérateurs réclament une reconduction des mesures de soutien pour une période additionnelle de six mois, essentiellement dans les régions les plus touchées par la crise financière. Lors de lAGO, le débat a porté sur dautres chantiers sur lesquels lactuel bureau, présidé par El Mostafa Sajid, devrait se pencher. LAMITH cite à cet égard le crédit TVA. A fin juin 2009, le taux de remboursement était de 30%. La lourdeur du traitement des dossiers par la Direction générale des Impôts en est la principale cause. Une réunion avec le Directeur des Impôts sest inscrite dans ce silage. LAMITH a aussi révélé que lanomalie survenue lors de la réforme des taxes locales devrait être corrigée par la Loi de Finances 2009. A ce sujet, la DGI avait donné son accord pour effectuer le remboursement du trop-perçu au titre de lannée 2008. Mais, valeur aujourdhui, rien na été fait.