* Sur les 21 secteurs cotés, 13 affichent des indices en hausse depuis le début de lannée, dont 5 dépassent la barre des 30%. * Cependant, les secteurs les plus influents sur le marché, de par leur importance, marquent le pas et resteront sous le feu des projecteurs lors du second semestre 2009. La Bourse est en mode vacances ces derniers temps. Des évolutions très limitées et peu dactualité circulent dans le monde des spéculateurs. Cest donc la période idéale pour passer à lanalyse du comportement du marché lors du premier semestre de lannée et den faire un bilan approfondi. Pour ce faire, nous avons choisi de nous intéresser au comportement des indices sectoriels pour déterminer les compartiments qui ont le plus contribué aux 3,31 % de hausse qua connus le Masi depuis le début de lannée jusquà la clôture de la séance du 10 juillet courant. La première lecture que lon peut faire indique que 14 des 21 secteurs cotés à la tour de verre du boulevard des FAR se sont inscrits dans le vert, avec des évolutions allant du quasi-nul jusquà plus de 50% de hausse. Il sagit du transport, des mines, de lagroalimentaire, de limmobilier, de la chimie, des boissons A lopposé, 7 secteurs ont vu leurs indices senfoncer dans le rouge pour des raisons diverses. Cest notamment le cas des assurances, des Télécoms, des loisirs Cependant, ce qui ressort de ces chiffres, cest que les secteurs les plus influents sur lévolution globale du marché, soit par limportance de leurs capitalisations boursières ou des flux de transactions quils génèrent, sont ceux qui sont les moins bien lotis de la cote. Cette situation savère inquiétante surtout quand ce sont les indicateurs économiques qui lèsent leurs indices, alors que lensemble des opérateurs de la place espèrent une réelle reprise du marché en septembre prochain, qui nest plus très loin. Il faudra donc attendre la seconde phase des publications financières de lannée pour pouvoir évaluer les degrés dimpact de chaque secteur sur lindice global du marché. Par ailleurs, il savère aussi que les investisseurs ne se contentent pas de réagir face à la situation économique des sociétés cotées, mais sont aussi attirés par des rendements immédiats et le taux de rendement offert suite à la distribution des dividendes. Rien nempêche donc quune première estimation puisse se faire pour les secteurs cotés, surtout que cela permettra de dégager les premiers signes de ce que sera le marché boursier lors du semestre en cours.