* Sur 21 secteurs, seuls 8 évoluent dans le vert au cours du premier trimestre 2009. * Le transport est en hausse, tandis que les secteurs financiers affichent grise mine. Depuis le début de lannée, lindice Masi de toutes les valeurs cotées aura perdu 4,54% au 10 avril courant. Ce sont plusieurs séances de yoyo auxquelles on a assisté durant ce premier trimestre, et la tendance dont on espérait quelle sestomperait avec la publication des résultats 2008, pour la majorité nettement bénéficiaires, est toujours présente sur le marché boursier. Cest donc vers un second trimestre, moins morose certes, mais tout aussi indécis que lon se dirige. Le retour de la confiance des investisseurs se fait donc toujours attendre (en atteste le volume des transactions ridicules qui anime la place et qui se limite parfois à quelques dizaines de millions de DH). Tournerions-nous nos espoirs cette fois encore vers la publication des résultats du premier semestre 2009 pour prouver aux investisseurs que la crise boursière nest que psychologique et que lon dispose de fondamentaux solides assurant une bonne rentabilité des capitaux investis ? Ou bien déciderions-nous dinstaurer de nouvelles pratiques pour redonner à notre Bourse casablancaise son attrait dantan, en favorisant des plans dépargne, en actions par exemple, ou encore en jouant la carte marketing pour solliciter de nouvelles IPO ? La balle est désormais dans le camp des nouvelles instances dirigeantes de la BVC. En attendant dêtre informés de ce quils proposeront pour redynamiser le marché, voyons comment se sont comportés les secteurs cotés lors des trois premiers mois de lannée. Sans surprise, la plupart des indices sectoriels se sont inscrits à la baisse. Des 21 indices de la place, seuls huit secteurs ont dérogé à la règle, enregistrant des hausses variant de la quasi-stagnation au quart de point. On cite, entre autres, le transport qui croît vertigineusement depuis quelques semaines, mené vers le haut par la CTM qui ne cesse plus de séduire, ou encore les boissons, avec la bonne tenue des Brasseries du Maroc et le secteur de la chimie où la SNEP semble guider lindice moyen. Par contre, les treize autres secteurs sont ressortis dans le rouge, malmenés par une conjoncture difficile ou par des réalisations et des distributions de dividendes moins importantes que prévu. Cest notamment le cas pour les distributeurs dont les résultats ont été jugés plutôt bons par les analystes mais qui restent pénalisés par les propositions de dividendes moins salutaires. Les holdings ne sortent pas du lot avec lONA et la SNI qui paient le prix dune mauvaise année 2008 chez certaines de leurs filiales, ni les secteurs financiers tels le bancaire, lassurance et les sociétés de financement dont les cours des actions connaissent des évolutions mitigées mais faisant ressortir une moyenne sectorielle nettement négative.