* La Fondation ONA a organisé le samedi 23 mai les «Acoustic sessions» avec 5 concerts inédits. * Cest Khanssa Batma qui a ouvert le bal. Khanssa Batma est venue à la chanson tout naturellement. Fille de lancienne gloire de «Lamchaheb», Si Mohamed Batma et de Saïda Birouk, Khanssa Batma affirme que «son rêve était de réussir la fusion entre des rythmes et des sonorités aussi différents que ceux de la musique occidentale, martelés et très hachés et la langueur des mélodies arabes et orientales». «Un jour, mon père mayant entendu chanter, confie-t-elle, me dit que javais une belle voix. Mais sérieusement, je nai jamais songé à la chanson comme carrière. Aujourdhui, jai trouvé ma voie», affirme-t-elle. Depuis quelle a démarré sa carrière avec son premier album en 1996 «Casablanca», Khanssa Batma a pu se forger une personnalité artistique qui lui est propre. Une personnalité qui lui permet dexploiter lhéritage de la grande famille artistique dont elle est issue. Elevée dans un quartier haut en couleurs, Hay Mohammadi de Casablanca, Khanssa ne semble pourtant pas oublier «ses origines», même si elle arrive à interpréter des chansons mythiques de groupes occidentaux comme «Pink Floyd», par exemple. Il faut ajouter que le concert acoustique permet aux artistes de présenter leurs chansons sous une nouvelle forme, avec une sonorité acoustique qui met en valeur les paroles et la voix. Et ce en proposant des arrangements musicaux nouveaux et en privilégiant léchange avec le public. Khanssa Batma a présenté, lors de cette soirée du 23 mai, son registre intégral, avec des chansons inédites. Cette jeune chanteuse a pu démontrer jusquà présent quelle maîtrisait son talent et quelle était en mesure de passer, au fil des chansons, dun tempo à lautre, avec énormément daisance. Son frère, Tarik Batma, auteur et compositeur de tous ses succès, semble bien adapter ses rythmes à la voix forte et émouvante de sa sur.