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Banques : L’insécurité fait réagir l’Intérieur
Publié dans Finances news le 21 - 05 - 2009

* Le ministre de l’Intérieur épingle 267 agences pour non-conformité sécuritaire
* Toutes les agences bancaires devraient être «sécurisées» cette semaine sous peine d’écoper d’une fermeture définitive.
“Le fait d’astreindre les établissements publics et privés à se doter de dispositifs de sécurité s’inscrit dans le cadre d’une approche visant à réaliser une complémentarité effective entre les moyens d’action de l’Etat et ceux des opérateurs économiques». C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, s’est exprimé pour inciter les banques à se joindre à l’Etat dans sa politique visant à assurer une meilleure sécurité aux établissements bancaires.
Cette insistance fait suite à une série de braquages dont ont été victimes plusieurs agences bancaires. En effet, sur les deux dernières années, le ministère de l’Intérieur a dénombré pas moins de 40 braquages dont les auteurs ont pratiquement tous fini derrière les barreaux. Mais le fait le plus marquant reste sans nul doute l’amplification de ce phénomène : sur les 4 premiers mois de l’année en cours, cinq braquages ont déjà été recensés au niveau des agences bancaires, tandis que les transporteurs de fonds continuent de constituer une cible des criminels. Pis encore, des sources parlent même d’aveux, suite au démantèlement de cellules terroristes, faisant état de leurs intentions de faire du braquage de banques un moyen pour financer leurs projets destructeurs. Conséquences des faits : le ministre hausse le ton et décide, il y a une semaine, la fermeture provisoire de 267 agences après la tournée sur le terrain effectuée par les comités régionaux de suivi, présidés par les walis et gouverneurs et comprenant des représentants des services de sécurité et du GPBM. Du jamais vu dans l’histoire de la banque marocaine. Les établissements bancaires devront se conformer aux exigences sécuritaires de l’Etat dans un délai de 7 jours, sous peine de voir la fermeture définitive de plusieurs de leurs agences. Et les déclarations du ministère semblent être strictes, comme le rapporte la MAP : «la mise en œuvre de la stratégie de sécurité sera poursuivie avec fermeté pour la préservation de l’ordre public». Pour rappel, suite à la convention signée le 12 juin dernier entre le GPBM et les pouvoirs publics, les banques s’étaient engagées à équiper toutes leurs agences de systèmes disposant des standards minimum de sécurité, à savoir la mise en place d’alarmes, de caméras de contrôle, de portes blindées à l’entrée et d’un système de surveillance à distance. De son côté, l’Etat s’engage à aménager des places réservées aux transporteurs de fonds devant chaque agence, et ce via la contribution des Conseils locaux. Il serait aussi question de connecter prochainement les systèmes de surveillance bancaires avec la police. Mais ces mesures décidées suite à une étude entamée depuis 2006 semblent tarder, selon les autorités compétentes, et le calendrier de mise en place décidé en début d’année ne serait pas respecté. C’est ce qui expliquerait la recrudescence des actes de braquage. Il est vrai que la mise en place de ce genre de dispositifs engendre des coûts relativement importants pour des établissements bancaires qui comptent un réseau bancaire totalisant des milliers d’agences.
Cependant, ce montant restera insignifiant si l’on tient compte des bénéfices annuels des banques qui se chiffrent en centaines de millions de dirhams. De ce fait, ces entités ne devraient logiquement faire aucune opposition face à ces mesures dont la mise en place ne dépend que de la rapidité d’exécution de leurs dirigeants. «D’ailleurs, nous confie un banquier de la place, les directions régionales de pratiquement toutes les banques sont à pied d’œuvre afin d’être conformes aux recommandations du gouvernement au terme du délai de sept jours qui leur est accordé».
Mais une problématique est à relever dans cette histoire. Les sociétés spécialisées dans la sécurité auxquelles font appel les banques pour mettre à leur disposition des vigiles, emploient généralement des personnes qui ne perçoivent même pas le SMIG et qui, de surcroît, n’ont aucune formation. Comment pourrait-on demander à ces préposés de mettre en danger leur vie sans qu’aucune reconnaissance ne leur soit offerte ? Le rôle de ces sociétés est donc remis en cause. Leur participation aux procédures de mise à niveau sécuritaire devient indispensable, dès lors que les criminels d’aujourd’hui commencent à faire preuve d’une détermination et d’une ingéniosité accentuées. Aussi, ne serait-il pas opportun d’étendre ces mesures à tous les fonds de commerce par lesquels transitent d’importantes sommes d’argent ?


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