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Sociétés cotées : L’Etat stimule la performance
Publié dans Finances news le 14 - 05 - 2009

* Les entreprises prennent conscience de la rentabilité qui découle des chantiers de l’Etat.
* Trois secteurs cotés représentent l’échantillon de ceux qui ont fait de l’Etat un moteur de croissance.
Il fut un temps où les appels d’offres de l’Etat peinaient à trouver réponse. Et pour cause, cet acteur incontournable de l’économie avait la réputation de mauvais payeur qui tarde à verser son dû. Ce temps est, semble-t-il, révolu, surtout que depuis quelques années le Maroc est réputé être un pays en chantier. Avec une conjoncture économique incertaine, rien de plus rassurant que les garanties étatiques. Du coup, nombre de sociétés cotées à la Bourse de Casablanca font aujourd’hui de ces chantiers de l’Etat une cible où la participation est incontournable.
Nous avons dénombré pas moins de trois secteurs qui commencent à orienter une grande partie de leur business sur la collaboration avec le public. Il s’agit bien évidement des opérateurs du BTP, de l’immobilier et des nouvelles technologies de l’information.
Concernant le premier, des acteurs comme le Groupe Addoha, Alliance Développement Immobilier et la Compagnie Générale Immobilière, semblent miser gros sur la reconfiguration de leur activité. Et pour cause, les segments qui ont fait autrefois le bonheur de ces compagnies se sont vus rattrapés par les effets de la conjoncture morose. Il est question ici du segment du résidentiel de luxe et des logements secondaires où il devient de plus en plus difficile de maintenir ses marges. Pour compenser ce manque à gagner, le programme gouvernemental pour l’encouragement de la production des logements économiques à 140.000 DH tombe à point nommé. Le nouveau système de péréquation qui permet aux opérateurs immobiliers de profiter des deux tiers de la surface affectée pour le développement d’autres standings que le social, a attiré la convoitise des trois opérateurs immobiliers cotées à la tour de verre du boulevard des FAR.
Par ailleurs, Delta Holding reste le mieux placé pour tirer profit des mutations que connaissent les infrastructures du pays. Haj Fahim a amplement bénéficié de son passage à l’Administration publique pour cerner au mieux les besoins de l’Etat, et le partenariat de cet acteur est devenu une spécialité de son holding, qui plus est lui offre la meilleure des résistances face à la dégradation de la conjoncture économique. Ainsi, outre sa participation au programme du logement social via sa désignation par Al Omrane pour la réalisation d’un programme de logements à 140.000 DH, Delta Holding se positionne aussi comme acteur du développement du parc éolien avec l’acquisition d’un complexe métallurgique à Jorf Lasfar par AIC Métallurgie pour la construction de supports d’éoliennes. Cette expertise du holding dans les programmes de l’Etat lui a valu une reconnaissance au-delà des frontières du Royaume, puisque, désormais, Delta Holding répond aussi à des appels d’offres de l’Etat français et de certains pays d’Afrique.
Le secteur des NTIC n’est pas en reste. L’on se rappelle qu’il y a plusieurs mois, le gouvernement avait annoncé sa volonté de moderniser les établissements publics avec, en ligne de mire, les parcs informatiques. Et c’est Microdata, le distributeur de matériel informatique qui manifeste son intérêt. La compagnie de Hassan Amor compte aujourd’hui parmi ses plus grands clients la majorité des administrations publiques. Un marché, faut-il le dire, très lucratif au vu de sa taille.
Le profit est donc au rendez-vous quand on travaille avec l’Etat. Mais la question qui se pose à ce niveau est : comment réagissent ces opérateurs qui axent leur activité sur le public pour compenser les retards des versements venant d’un organe tel que l’Etat ? Des sources bien informées confient «que travailler avec l’Etat est en soi une garantie d’être payé à tous les coups que l’on ne peut trouver ailleurs». Avant d’ajouter que «le fait de recevoir des avances sur les marchés publics est un avantage important qui permet aux entreprises adjudicatrices d’éviter des frais liés au financement du besoin en fonds de roulement». Ceci a, logiquement, pour effet de compenser un éventuel retard sur le règlement des factures au terme des travaux.
Dés lors, la spécialisation dans les projets étatiques qu’ont fait certaines sociétés cotées devient tout a fait compréhensible. Mieux encore, disposer de l’Etat comme client dans le portefeuille devient une
réelle assurance qu’offrent ces entreprises à leurs investisseurs, surtout que le Maroc est encore loin d’avoir achevé sa mutation.


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