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Privatisations : Les appels d’offres internationaux seront privilégiés
Publié dans Finances news le 23 - 10 - 2008

* L’Etat cherche des opérateurs de renom pour accompagner le développement des entreprises privatisables.
* Pour assurer le service public dans des secteurs stratégiques, l’Etat conservera une certaine participation dans le tour de table des entreprises cédées.
* L’arrivée d’opérateurs étrangers permettra d’assurer des recettes en devises.
La liste des privatisables inscrits dans le cadre de la Loi de Finances 2009 a été réduite à 6 sociétés publiques. 2M-Soread devrait rester pour le moment dans le giron de l’Etat. Outre la RAM et Al Omrane, ADM, la liste comprend la SNTL, Supratours, LPEE et le CID. «Le mode de privatisation serait surtout pour les grandes structures, selon une source concordante, l’appel d’offres international dans un premier temps, et dans un second temps, une introduction du capital dans la Bourse pour dynamiser le marché et mobiliser l’épargne publique».
La liste comporte en effet trois organismes dits de gros calibre. Il s’agit de la RAM avec ses filiales «Atlas Hospitality Morrocco» et «Atlas Blue», la Holding d’aménagement Al Omrane et les Autoroutes du Maroc (ADM). Ces trois secteurs sont fortement stratégiques. L’Etat ne devrait vraisemblablement pas céder la totalité du capital. Une approche par étape, en gardant en fin de compte une participation stratégique, est la plus probable.
«L’Etat sera toujours présent dans le tour de table parce qu’il y a toujours une mission de service public », a indiqué Youssef Oubouali, professeur d’économie.
Bien que les entreprises en voie de privatisation soient actives dans des domaines fortement concurrentiels, il existe des segments d’activité qui sont moins attractifs par faiblesse ou manque de rentabilité. C’est le cas par exemple d’Al Omrane dans le créneau du recasement ou de lutte contre les bidonvilles. Dans le transport aérien, il existe également des destinations nationales ou internationales qui peuvent être boudées par une compagnie privée animée par des objectifs de résultats. Alitalia n’a pas trouvé repreneur car tous les candidats en lice comme Air France-KLM ou Lufthansa, exigeaient l’élimination des destinations non rentables.
Concernant les raisons qui ont poussé à choisir ces entreprises et précisément ce moment, Oubouali explique que «les entreprises inscrites étaient déjà sur une liste préétablie. Ce sont les conjonctures nationale et internationale qui définissent les priorités. Pour le transport aérien, il est partout dans le monde dominé par les entreprises privées. Même dans la Chine communiste on trouve des compagnies nationales cotées en Bourse».
L’autre raison invoquée concerne la génération des recettes. Le gouvernement revient aux privatisations pour combler son manque à gagner en matière de recettes fiscales. La baisse de l’imposition, notamment au niveau de l’IR et de l’IS, se chiffre en milliards de dirhams. «L’Etat a besoin de liquidité surtout en devises. L’option pour des opérateurs étrangers dans le cadre d’un appel d’offres international n’est pas à écarter surtout pour la RAM et les Autoroutes du Maroc», a souligné Oubouali. La compagnie nationale est la troisième entreprise publique après l’OCP et l’ONE en terme de chiffre d’affaires. Elle présente des fondamentaux solides. Elle a été l’une des rares compagnies à résister au choc de l’après-11 septembre. Selon une source du ministère des Finances, «la proposition de la RAM et de ses filiales sur la liste des entreprises privatisables s’inscrit d’abord dans le cadre de sa stratégie basée sur le développement des partenariats avec les pays de l’Afrique et la consolidation de sa position sur le hub de Casablanca afin de favoriser une croissance externe de la compagnie». La même source précise que «son transfert au privé va lui permettre d’améliorer ses performances et de faire face à la rude concurrence surtout des compagnies low cost».
Les raisons qui ont poussé à inscrire les ADM sur la liste des privatisables c’est que le programme autoroutier devrait s’achever en 2010. Les lignes de financement sont déjà bouclées. Tous les axes sont à vrai dire potentiellement rentables. Le parc roulant national affiche une croissance notoire. Pour le ministère des Finances «ADM agit dans un secteur clé de développement de l’infrastructure nationale, sa privatisation vise l’ouverture du secteur autoroutier à des opérateurs privés en vue, d’abord de viabiliser les investissements publics déjà réalisés et de les accompagner par d’autres investissements à réaliser en partenariat avec le secteur privé. Le gouvernement estime que l’adossement d’ADM à un opérateur privé ne manquera pas de lui ouvrir la possibilité de poursuivre son développement et sa croissance et surtout de faire face à ses besoins en financement, d’améliorer sa rentabilité et de développer une stratégie d’envergure visant à une extension rapide des autoroutes au Maroc».
Quant au LPEE et au CID, deux organismes spécialisés dans l’ingénierie et l’étude, leur privatisation est imminente. «Leur inscription dans liste des privatisables se justifie par la nature de leur activité et par la structure de leur capital», souligne-t-on au ministère des Finances. La même source précise que «la présence d’entreprises et d’établissements publics à travers des participations minoritaires, dans le capital de LPEE et du CID n’est pas justifiée. Leur cession à des investisseurs privés leur permettra de consolider leur position et de développer des stratégies cohérentes afin de faire face à la concurrence des bureaux d’étude étrangers.
Il est clair que pour des raisons juridiques et des causes liées au programme d’évaluation, les recettes générées par les privatisations ne peuvent figurer dans la Loi des Finances 2009. Il faut attendre la loi de Finances 2010. A moins que l’Etat opte pour le gré à gré - ce qui est peu probable - en cédant ses participations à des opérateurs privés, surtout les petites structures.


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