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Emergence industrielle : Partenariat public-privé pour développer l’industrie de demain
Publié dans Finances news le 19 - 02 - 2009

* Le programme concerne la période 2009-2015 et vise à terme la création de 220.000 emplois.
* Des mesures de soutien directes et indirectes au profit des entreprises pour augmenter la valeur ajoutée du secteur de
50 MDH.
Pour accompagner le Plan Emergence, le Maroc a décidé de lancer un pacte national pour l’Emergence industrielle. Il s’agit d’un contrat-programme public-privé pour la période 2009-2015. La cérémonie de signature de cette convention s’est déroulée récemment à Fès et a vu la participation de neuf départements ministériels à côté du patronat marocain et du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM). Ce programme table sur la création à terme de 220.000 emplois. Il prévoit l’augmentation du PIB industriel de 50 Mds de DH additionnels. Au niveau des exportations, le projet vise la génération d’un volume supplémentaire de 95 Mds de DH. Pour ce faire, l’investissement privé dans l’activité industrielle devra bénéficier d’une attention particulière, avec un montant envisagé de 50 Mds de DH.
Des assises de l’industrie seront organisées tous les ans pour faire le constat des échecs et des réalisations. Une commission regroupant les départements concernés en plus des partenaires privés et présidée par le ministre chargé des Affaires générales, devra faire le suivi et le contrôle du contrat-programme.
Ce contra-programme est basé sur les métiers mondiaux du Maroc comme l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique et l’électronique sans pour autant marginaliser les autres branches d’activité. «C’est le Plan Emergence qu’on a enrichi», a affirmé Ahmed Reda Chami, ministre de l’Industrie et du Commerce. Il a expliqué que «chaque secteur devra bénéficier des incitations adéquates en matière de formation, de plates-formes industrielles intégrées et une liste des entreprises étrangères sera démarchée dans l’immédiat».
Pour sa part, Salaheddine Mezouar ministre de l’Economie et des Finances, a souligné que «ce contrat confirme nos choix stratégiques. Les investisseurs ont besoin de visibilité. Quand on aborde l’environnement des affaires, on affirme nos forces et nos faiblesses. Le Maroc reste une destination privilégiée des investissements étrangers. Nos fondamentaux sont bons et ce sont les ingrédients de la confiance. Nous restons des gens réalistes. Des secteurs de notre économie sont touchés mais face à la crise, nous traitons secteur par secteur et cas par cas». Sur le lien entre le contrat-programme et le Plan Emergence, Mezouar a expliqué qu’«il ne faut pas opposer le contrat-programme à celui d’Emergence. Il y a des choix qui ont été confinés dans le cadre du public-privé. Pour dépasser une crise, il faut travailler la main dans la main. Les investissements s’orientent vers les pays qui ont initié des réformes non classiques», avant d’ajouter que «ce n’est pas le gouvernement qui gère les entreprises : il ne fait que créer des mécanismes d’aide et de soutien».
L’industrie nationale est en progression constante. Mais la part du secteur dans le PIB et au niveau des exportations laisse à désirer si on la compare avec des pays similaires.
Pour les secteurs-phares de l’industrie nationale, en particulier le textile-cuir et l’agroalimentaire, des mesures spécifiques sont envisagées.
Pour le textile-cuir, les actions ont pour vocation de développer le marché national et celui de l’export. Il est question de réaliser des produits compétitifs. Pour ce faire, l’Etat va réaliser des zones logistiques dédiées et mettre en place des réformes tarifaires. Il est question de permettre aux entreprises marocaines d’être plus réactives par rapport à la demande européenne.
«Je connais très bien ce secteur. Avant, il y avait la visibilité de trois à quatre mois, actuellement elle ne dépasse pas les deux semaines. La demande va revenir dans les pays de proximité. La sortie de crise commence par la visibilité», a annoncé Mezouar.
Concernant l’agroalimentaire qui dispose de fondamentaux solides et d’un potentiel de développement important, l’Etat encouragera l’investissement dans les filières à forte valeur ajoutée, comme les agrumes et l’huile d’olive. Il appuiera les meilleurs acteurs des produits de grande consommation, notamment la confiserie et la biscuiterie. Les filières de base seront également favorisées à travers des projets intégrés comme le lait et la viande.
Au niveau des PME, le programme prévoit une ligne de financement de 3 Mds de DH et qui concerne les trois phases de leur vie, à savoir la création, le développement et la transmission. Le programme Imtiaz est destiné à stimuler la croissance alors que le programme Moussanada vise à améliorer la productivité. La contribution des banques marocaines est sollicitée pour le développement des fonds d’investissement en capital afin de permettre l’émergence d’entreprises de taille plus importante.
Le contrat-programme cible également les ressources humaines. «Le capital humain est au centre du programme. Il s’agit de combler les compétences inexistantes dans certaines filières», a souligné Chami.
Il s’agit de définir des plans de formation sectoriels précis et à court et moyen termes et leur mis en œuvre. Au programme figure également la mis en place d’un mécanisme institutionnel annuel d’actualisation des plans de formation.
Pour améliorer le climat des affaires, le contrat-programme prévoit des actions- cibles comme le recours plus massif à l’arbitrage et la médiation dans la gestion des conflits. Il s’agit aussi d’améliorer les outils d’accueil des investisseurs, notamment les CRI. Des guichets uniques seront placés au niveau des plates-formes industrielles intégrées.


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