* Le Plan prévoit plusieurs phases et plusieurs axes et devrait sétaler jusquà 2030. * Les scénarios du PDU prennent en considération lévolution de lurbanisation de la région, les besoins futurs de déplacement et limpact de lusage des modes de déplacement. Casablanca connaît une forte croissance. La croissance économique et démographique engendre une forte évolution de mobilité et une demande en hausse des moyens de transport. Une étude sur le plan de déplacement urbain (PDU) vient dêtre rendue publique. Le coût estimatif total du plan adopté sélève à 57 milliards de DH sur la période 2006-2030 «Létude a été financée par la région pour que tous les intervenants et les élus locaux aient une vision globale du projet. Casablanca avait besoin dun schéma directeur de transport. Lembouteillage est devenu permanent», a annoncé Mohamed Kabbaj, wali du Grand Casablanca avant dajouter qu«après létude, le temps est à la réalisation». La croissance des déplacements par rapport à 1975 est de 79%. Elle résulte de la plus grande participation de lensemble des citadins aux activités (84% en 2004, contre 46% en 1975). Le coût pour la collectivité des déplacements de personnes selon le mode de déplacement utilisé a été estimé et les dépenses totales effectuées par les déplacements sont de lordre de 14,5 Mds de DH. Les scénarios du PDU à lhorizon 2030 prennent en considération lévolution de lurbanisation de la région, les besoins futurs de déplacement et limpact de lusage des modes de déplacement. Pour le transport en commun, la ville compte réaliser des réseaux de tramway, de RER et de revoir le réseau des autobus. Il sagit de trois lignes de tramway, une ligne de REE de 63 km reliant Mohammedia et Nouasseur en passant par la gare Casa port. Le réseau dautobus sera restructuré et aura pour fonction le rabattement vers les axes lourds. Loffre de transport public par autobus est insuffisante en périphérie et se concentre dans les zones denses. Le PDU préconise 25 actions à mettre en uvre à court terme et 20 actions à moyen et long termes. La restructuration du transport collectif prévoit le renforcement des dessertes vers les zones périphériques, laugmentation de la vitesse de circulation, la simplification du réseau. Concernant la circulation, le plan prône une application accrue de la réglementation existante pour permettre lamélioration des conditions de circulation. Létude réalisée a mis laccent sur loffre de stationnement qui reste insuffisante et mal exploitée. «Dans les secteurs critiques, loffre sur voirie est de 41 places/ha, niveau relativement plus important que celui présenté habituellement par les métropoles européennes», soulignent les concepteurs de létude. En effet, la demande mesurée sur les mêmes secteurs atteint 90% de loffre disponible sur voirie. Dans les parcs hors voirie, la demande se situe à 65% de loffre.