* De nouveaux critères simposent désormais pour accéder aux subventions accordées au tissu associatif. * Les procédures doctroi des aides est pourtant jugé lourd alors que les responsables assurent quil sagit de formalités «souples». Plus de 12.000 projets ont été agréés avec près de 3 millions de bénéficiaires dans le cadre du vaste programme de lINDH. A ce chiffre, révélé par le ministre de lIntérieur Chakib Benmoussa devant les conseillers, sajoute une autre donnée fournie par la responsable en matière de développement social, Nouzha Skalli qui a indiqué que le secteur associatif embauche maintenant plus de 10.000 personnes. Et que létape actuelle est celle de «la bonne gouvernance». Le Droit public marocain reste, dans les deux cas, au diapason des autres textes régissant le mouvement associatif. Essentiellement les exigences bancaires imposant que lEtat se porte garant dans le cas du micro-crédit et quil puisse avoir un droit de regard sur les fonds quil octroie dans le cas des subventions. Cest pour dire que dans les deux cas, de nouveaux critères simposent désormais. Afin que 59% des projets non encore exécutés, et qui sont programmés dans le cadre de lINDH, puissent être montés dans les conditions strictes de bonne gouvernance. Le contrôle dit «a posteriori» donne justement à lEtat, prêteur, garant et donateur de remplir le rôle juridique que lui impose son statut dans ce programme. Autrement dit, les Commissions provinciales et préfectorales, qui sont en fait les ordonnateurs des finances publiques, conservent un droit de regard sur le fonctionnement des projets quils financent sans savoir en même temps les droits normalement concédés en cas de faillite du débiteur. Il faut dire que le taux de remboursement en matière de micro-crédit qui a avoisiné les 98% en 2007, démontre que les procédures mises en place ont permis une bonne instruction des dossiers. Ce critère à respecter demeure fondamental dans la nouvelle stratégie qui consiste à observer les délais doctroi des subventions. Car cest à ce niveau maintenant que les responsables marocains tentent dagir. Pour permettre aux présidents des Conseils communaux dêtre de réels ordonnateurs qui agissent en relative liberté face à lautorité de tutelle. La réforme de la Charte communale simpose de plus en plus pour que les dotations accordées par lEtat puissent profiter aux bénéficiaires dans les meilleures délais. Au même titre que la réforme des modalités de dépôt des parts lesquelles reviennent normalement aux partenaires de lEtat dans les programmes de développement social. Devant les conseillers, le ministre de lIntérieur a expliqué le retard dans lexécution de certains programmes par le fait que ces partenaires «ne déposent pas leurs parts dans les délais normalement omprtis».