* Les subventions accordées à la presse écrite pour lannée 2007 ont permis délargir la taille des entreprises de presse bénéficiaires. * La question de la répercussion de ces subventions sur les avantages accordés aux journalistes est posée de diverses manières. * Les éclaircissements de Fatima Zohra Ouriaghli, vice-Présidente de la F.M.E.J. La Commission paritaire de la presse écrite a accordé 41 millions de DH à 59 titres dans le cadre des subventions publiques à la presse écrite pour lannée 2007. Ces subventions, en principe décidées avec les représentants de la Fédération Marocaine des Editeurs de Journaux (FMEJ) et des divers secteurs publics concernés, a permis cette année à la Commission dagréer de nouveaux titres. Au total, 27 hebdomadaires, dont 6 régionaux, 11 publications mensuelles et 18 quotidiens qui tiennent à plusieurs critères bien définis par la Commission. Ainsi, et selon les règles fixées pour lobtention dune subvention émanant du Budget de lEtat, la publication doit nécessairement employer au minimum un rédacteur en chef et 7 journalistes pour les cas des demandes des quotidiens, tandis que le seuil fixé pour un hebdomadaire est établi à 4 journalistes professionnels au moins avec leur rédacteur en chef. Une spécification semble être particulièrement accordée au respect des dispositions de la convention collective par la commission dexamen des dossier. Des attestations sont en fait demandées à lentreprise de presse prouvant que les journalistes sont adhérents à la CNSS. Ce seuil minimum demandé est accompagné des exigences contenues dans la Convention collective qui comporte des engagements devenus automatiques une fois la subvention accordée aux entreprises de presse bénéficiaires. Cette question ne semble pas pourtant figurer en tête des priorités pour les éditeurs de journaux. Et pour cause, des disparités ont été relevées, par les éditeurs, dans les subventions accordées à certains quotidiens même sils ont pratiquement le même tirage. Cette question devient fréquente pour les éditeurs à côté de la nécessité de réduire le montant maximum accordé aux quotidiens pour le ramener à 2,4 millions de DH. Cette révision des seuils et des barèmes des subventions accordées toucherait aussi le montant minimum pour le fixer à 100.000 DH. Ceci justement pour permettre aux entreprises de presse de mieux supporter les charges de leurs ressources humaines. Un contrat-programme clarifie justement lesprit dans lequel les subventions de la presse écrite au Maroc ont été accordées. Autrement dit le soutien financier de lEtat est le gage dun meilleur climat de travail pour les journalistes. Dun autre point de vue, les pouvoirs publics semblent octroyer leurs subventions, non seulement pour permettre à plusieurs titres de «survivre», mais pour pouvoir développer des types modernes de gouvernance où le journaliste reste la pierre dachoppement. Les critères doctroi des subventions ne vont pas changer, si ce nest que ces critères deviennent plus tatillons pour lannée 2008 où il est attendu que le nombre des publications subventionnées connaisse une hausse. La priorité serait sans doute de tenir les engagements de transparence afin que le circuit des subventions provenant de largent du contribuable ne soit pas court-circuité.