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Hicham Talib, un matheux passionné de philo
Publié dans Finances news le 12 - 06 - 2008

Énergique, voici peut-être l’adjectif qui sied à Hicham Talib, le Directeur Central des Traitements et membre du Directoire d’Assalaf Chaâbi. Ainsi, rencontré lors d’un salon professionnel, l’homme est à cheval sur les détails et préfère vérifier tout lui-même. Et il dégage cette impression d’être passionné par ce qu’il fait.
Issu d’une famille de la classe moyenne, Hicham Talib passe une enfance paisible sur laquelle veille des parents affectueux.
«Mon père, cadre supérieur de l’enseignement, et ma mère, femme au foyer, ont veillé à nous donner une éducation de qualité». Enfant sans problème, c’est également un élève au parcours irréprochable. Il est plutôt doué pour les maths; c’est pour cela d’ailleurs qu’il a opté pour les sciences mathématiques au secondaire. Une fois le Bac décroché, Hicham Talib poursuit ses études supérieures en mathématiques et en génie informatique à la Faculté des Sciences de Fès avant d’intégrer l’INSIAS à Rabat.
«En fait, j’étais toujours passionné par le monde de la finance, c’est pourquoi je n’ai pas hésité à intégrer un groupe bancaire de premier plan tel que le GBP».
Une fois ses études terminées, Hicham Talib effectue un passage dans la fonction publique avant d’intégrer la Banque Centrale Populaire en tant qu’ingénieur informaticien au niveau de la Division informatique et Télécoms en 1999. Il fait ses preuves et gagne la confiance de ses responsables. Détaché au mois de juin 2002 à la société Assalaf Chaâbi, en qualité de Directeur des systèmes d’information, il se voit confier une importante mission, à savoir la construction du nouveau système d’information de cette structure. Un projet qu’il réussit sur tous les plans : budget, qualité et délai. Ses efforts et sa sincérité à s’acquitter de la tâche qu’on lui a déléguée valent à Hicham Talib d’être promu membre du Directoire en charge du pôle «Finances, SI et Organisation» en août 2006, poste qu’il occupe encore aujourd’hui.
Hicham Talib reconnaît que «cette expérience riche au niveau du premier groupe bancaire du Royaume a été d’une grande utilité pour mon développement professionnel et personnel».
S’il a peur d’une chose dans la vie, c’est bien de ne pas exceller dans ce qu’il fait. C’est sans doute là qu’il puise son énergie pour progresser dans son travail. Il est également très curieux concernant son domaine. Ainsi, l’on a pu le croiser lors d’une table-ronde sur la modernisation des IT dans le secteur bancaire, développant par la même occasion le cercle de ses connaissances. Homme de contact et de communication, il est à l’aise dans les rencontres professionnelles.
Pour lui, «la perfection n'est pas de faire quelque chose de grand et de beau, mais de faire tout ce que l'on fait avec grandeur et beauté».
Sa motivation dans la vie n’est autre que le bonheur. «Plus mon objectif de réalisation est grand, plus mon bonheur est grand».
D’ailleurs, sa meilleure qualité est l’engagement personnel à atteindre un objectif. Il reconnaît néanmoins perdre patience, des fois !
Il a pu réussir les missions dont il a eu la responsabilité et faire adhérer ses collaborateurs, à travers son engagement personnel et un coaching quotidien de ses coéquipiers pour atteindre les objectifs fixés tout en intégrant la composante humaine dans son style de management. Eh oui, il a bien compris qu’une seule main ne pouvait applaudir.
Dans la vie privée, Hicham Talib est un homme comblé. Marié et père d’une fille, se ressourcer auprès des siens reste inéluctablement la meilleure récompense après une journée de dur labeur. Le moindre temps libre devient une opportunité à saisir pour sortir en famille et profiter des joies simples de la vie, comme voir sa fille grandir. Cela dit, l’amitié aussi occupe une place non négligeable dans sa vie. Ses loisirs sont un peu restreints par manque de temps, mais cela n’empêche qu’il peut les exploiter en faisant du sport ou encore en lisant. «Le footing me permet de me ressourcer !».
Mais même durant ses moments libres, il n’est jamais complètement détaché de l’actualité économique du pays. «Je préfère regarder les émissions télévisées à caractère économique le soir».
Sur la crise économique mondiale, Hicham Talib estime que le gouvernement doit se pencher sérieusement sur la flambée des prix d’une manière générale et plus particulièrement celle pratiquée au niveau de l’immobilier.
Pour se déconnecter un peu du quotidien, Hicham Talib opte pour une plongée dans le monde des auteurs du courant littéraire et philosophique de l’existentialisme tels que Jean-Paul Sartre et Albert Camus.
Il est par ailleurs très porté sur la philosophie de manière générale.
Côté musique, c’est le panaché. Il apprécie tout selon le contexte, mais a une particularité : c’est qu’il aime écouter Nass El Ghiwane quand il est au volant. Autant dire qu’il a raison; quoi de mieux pour mettre ses nerfs en veille quand on sait le stress que provoque de nos jours la conduite ?
En outre, il adore le chiffre 5. « Car en 2005 j’ai réussi plusieurs projets personnels et professionnels dont le plus important : Dieu m’a donné le bien le plus précieux, ma petite fille Salma». Il ne croit pas pour autant au hasard, mais plutôt en la probabilité. Cartésien certes, s’il pouvait remonter le temps, il aurait certainement opté pour des études en lettres et philo. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire !


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