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Accord d'Agadir : Un espoir pour l'intégration arabe
Publié dans Finances news le 06 - 07 - 2006


* Un pas pour la ZLE euroméditerranéenne en 2010.
* L'UE apporte un soutien accru à cet accord.
L’accord d'Agadir, qui regroupe quatre pays signataires à savoir l'Egypte, le Maroc, la Tunisie et la Jordanie devrait entrer en application en septembre prochain. Cet accord, qui a été signé le 25 février 2004 en application de la Déclaration d'Agadir du 8 mai 2001, serait le prélude à une future zone de libre-échange arabe ; en attendant de faire fonctionner l'Union du Maghreb arabe qui s'apparente plus à une utopie qu'à un fait de réalité. Cet accord semble donc le prélude à la future zone de libre-échange arabe ou ZLE. En effet, les clauses de l'accord prévoient l'adhésion de nouveaux pays du monde arabe s'il est lié par un accord d'association ou de libre-échange avec l'UE.
Les quatre pays signataires ont su dépasser leur éloignement géographique pour instaurer une ZLE euro-méditerranéenne.. Ce n'est pas une initiative purement arabo-arabe, puisqu'elle émane des recommandations du processus de Barcelone qui stipule l'instauration de groupements régionaux intégrés en vue de la création d'une ZLE euro-méditerranéenne à l'horizon de 2010. L'Union européenne a apporté son soutien à cette initiative avec un appui financier en soutenant différents programmes d'intégration.
Pourquoi ces quatre pays, d'après Youssef Abouali, professeur d'économie à la Faculté de Settat, qui ont une certaine ressemblance de leur système d'échange extérieur, ont opté pour l'économie libérale avec une intégration à l'économie mondiale ? D'autant plus qu'ils ont une économie très diversifiée contrairement à certains pays arabes qui se basent essentiellement sur le pétrole dans leurs exportations ». Abouali a expliqué cependant que « ces pays disposent de plusieurs atouts en matière de complémentarité commerciale. C'est au tour des opérateurs économiques et autres experts de tirer profit de ces occasions et promouvoir les échanges extérieurs ». Il a souligné que « ce groupement est et sera le plus grand du monde arabe. Il constitue un marché potentiel de près de 110 millions d'habitants qui seront près de 125 millions en 2020. Les perspectives de croissance sont également prometteuses, notamment à travers des secteurs porteurs ».
D'autre part, l'Accord d'Agadir représente une avancée dans l'effort desdits pays pour accompagner les mutations économiques régionales et internationales.
Le choix du libre-échange a été fait par le monde arabe dès le début des années 50, en même temps que l'Europe et bien avant l'Amérique ou l'Asie, avec la signature de l'accord interarabe sur le commerce et le transit le 7 septembre 1953.
Il est à rappeler que l'idée d'un marché arabe a commencé à germer dès la création de la Ligue arabe dans les années cinquante. Mais le premier accord n'a été conclu qu'en1981, stipulant la facilitation et le développement des échanges commerciaux entre les Etats arabes qui a servi de plate-forme pour la relance en 1997 de la Grande zone arabe de libre-échange. Elle consiste dans la mise en œuvre d'un programme de libéralisation progressive des droits de douane et des taxes d'effet équivalent sur une période de dix ans.
Ladite zone est effective depuis janvier 2005. Toutefois, la persistance de barrières non tarifaires (contrôle des prix, licences automatiques, limitation quantitative,...) a pesé sur le développement du commerce intra-régional.
Dans le prolongement du programme de cette Grande Zone Arabe de Libre Echange, de nombreux pays arabes ont conclu entre eux des accords commerciaux bilatéraux.
Dans ce contexte et à partir de l'année 1998, le Maroc, l'Egypte, la Jordanie et la Tunisie ont procédé, parmi d'autres pays, à la conclusion d'accords de libre-échange bilatéraux.
A ce jour, il existe encore des problèmes d'application desdits accords, à cause une fois encore des mesures non tarifaires en plus de la portée limitée de ces accords (les trois conventions excluent de leurs champs d'application l'agriculture ainsi que les produits spécifiés dans les listes dites "négatives").
Ceci est fortement traduit par les statistiques des échanges interarabes qui ne dépassent guerre 9% du total des échanges de ces pays avec le reste du monde.
C'est seulement dans cet état d'esprit, et avec les avantages que peut fournir l'Accord d'Agadir, qu'on peut dire effectivement que ledit accord pourrait être le prélude à une intégration interarabe.


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