Avec une production nette à plus de 1,6 Md de dirhams, Sofac détient désormais 13,1% de parts de marché, contre à peine 4,3% en 2010. Une progression régulière qui se reflète sur les revenus de la société de financement. Sofac revendique désormais la première place dans le financement automobile par crédits classiques. Sur l'intégralité des segments, elle s'accapare 13,1% du marché avec un encours de 1,6 Md de dirhams et des revenus de 273 MDH en 2015, en hausse de 19,7%. Parallèlement, son coefficient d'exploitation a baissé pour atteindre 46,5%. Ce qui a impacté le résultat d'exploitation qui a dépassé les 146 millions de dirhams, alors que son résultat s'établit à 42 MDH. Une position arrachée au bout de 5 ans Le bilan de Sofac est en constante progression, et ce depuis 2010. La hausse de la production nette affiche une moyenne de 22% sur la période, avec une baisse du taux de sinistralité qui est passé de 22% à 11% et un coefficient d'exploitation porté de 112% à 46%. Sofac est donc la société, en termes d'évolution, la plus dynamique du marché. Cela lui permet de conserver sa deuxième place dans le classement des organismes de financement automobile, atteignant cette année la première place dans le financement automobile classique et la deuxième en ce qui concerne la LOA. «Il s'agit d'une volonté stratégique de Sofac de ne pas accélérer sa production sur le segment de la LOA, ce dernier type de financement étant moins sain économiquement parlant et moins rentable», nous explique-t-on auprès du management. Ainsi, Sofac a pu prendre à contre-courant le contexte marché marqué par une concurrence de plus en plus accrue des banques. Une telle progression en à peine cinq ans est d'autant plus à souligner que Sofac a obtenu ces résultats en activité quasi propre, et ce contrairement aux organismes concurrents qui bénéficient des synergies avec leur maison-mère depuis plusieurs années. Synergies pouvant représenter jusqu'à 30% de leur chiffre d'affaires. Désormais, Sofac souhaite soutenir sa force de frappe, en faisant de l'activité hors bilan, à savoir la gestion pour compte, un axe de développement majeur, en capitalisant notamment sur les synergies avec ses actionnaires de référence (CIH et ABB), afin de réaliser des économies d'échelle et de maintenir un niveau de progression de ses principaux indicateurs financiers sur les prochaines années.