La finale de la 12ème édition de la dictée du Maroc s'est tenue le samedi 26 mars au Lycée Lyautey à Casablanca, dans une ambiance de compétition, avec la participation de 314 candidats. Au total, 15 finalistes, issus des écoles de Casablanca, Rabat, Meknès et Oujda (missions et écoles marocaines) sont montés sur le podium. Depuis 12 ans, les amoureux de la langue de Molière sont au rendez-vous pour participer à un concours devenu incontournable, à savoir la dictée du Maroc. Cette compétition nationale, organisée chaque année par l'Union des conseils de parents d'élèves (UCPE), en partenariat avec l'Ambassade de France et le ministère de l'Education nationale, gagne d'année en année en notoriété. Preuve en est le nombre de participants (minimes, cadets, juniors et seniors) issus aussi bien des écoles françaises au Maroc que des établissements publics et privés marocains, ne fait qu'augmenter au fil des éditions. Cette année encore, la 12ème édition a connu le même engouement avec la participation de 2.720 candidats, venus des quatre coins du Royaume (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Taourirt...), dont 314 ont été qualifiés lors des épreuves de la demi-finale, organisée le 13 février. La finale s'est tenue le samedi 26 mars au Lycée Lyautey à Casablanca dans une ambiance de compétition et de rivalité. L'épreuve de cette finale, qui vient de clore la semaine de la Francophonie, a été scindée en deux : une dictée répartie en paragraphes correspondant aux quatre catégories, et un questionnaire à choix multiple (QCM) de culture générale pour départager les éventuels ex æquo. Il faut dire que le niveau est très élevé étant donné que le texte de la dictée a été concocté par l'un des renoms de la langue française, Jean-Pierre Colignon, ancien directeur linguistique du groupe Le Monde. Après quelques heures de délibération, le verdict est tombé et le résultat a été dévoilé lors d'une cérémonie en présence des candidats et de leurs parents qui ont trouvé l'attente insupportable. Au total, 15 finalistes issus des écoles de Casablanca, Rabat, Meknès et Oujda (missions et écoles marocaines), sont montés sur le podium. Des trophées et cadeaux ont été remis aux heureux gagnants et un prix spécial jury a même été décerné à chacune des catégories. «L'importance de cet évènement réside dans la création d'une synergie entre les établissements français au Maroc et les établissements privés et publics marocains. Nous constatons une belle mixité, surtout au niveau des régions dont les finalistes font le déplacement à Casablanca. Cette passion de la langue française permet aussi de tisser des liens tant au niveau du voyage, que lors de l'évènement», précise Hayat Nassif, présidente de l'UCPE.