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Assurances auto : la fin des dérapages
Publié dans Finances news le 10 - 03 - 2016

La troisième édition des Rendez-vous de Casablanca de l'assurance aura pour thématique centrale les risques émergents. Nouvelles technologies, changements climatiques, terrorisme..., autant de sujets dans l'air du temps qui seront débattus dans plusieurs panels du 13 au 15 avril prochain. Le point avec Bachir Baddou, Directeur général de la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassu­rance (FMSAR), qui nous éclaire également sur les dernières actualités du secteur.
Finances News Hebdo : Détaillez-nous le programme de cette troisième édition des Rendez-vous de Casablanca de l'assurance.
Bachir Baddou : Cette édition vient consolider ce rendez-vous annuel qui se tient sous le Haut patro­nage de SM le Roi Mohammed VI. Par rapport aux deux premières éditions, le nombre d'intervenants augmente, ce qui enrichira les débats. Le président de la Fédération américaine des assurances Vie et le président de la Fédération française des assurances feront partie de nos intervenants. Mohamed El Kettani, PDG du Groupe Attijariwafa bank, intervien­dra également du fait qu'il est à la tête du groupe qui détient la plus grande compagnie d'assurance au Maroc.
Concernant le programme, après le digital l'an dernier, cette année nous attaquerons les risques émergents, notamment les risques climatiques, les risques terroristes ou alors les risques concernant les véhicules connectés. Ce dernier risque arrive à grands pas et il va falloir le valoriser correcte­ment. De manière générale, nous allons traiter de l'ensemble des nouveaux risques auxquels le monde des assurances devra faire face à l'avenir.
F.N.H. : Que pensez-vous de la nouvelle cir­culaire sur les délais de recouvrement des primes automobiles ?
B. B. : La circulaire sur le recouvrement des primes d'assurance automobile trouve son origine dans deux problématiques. La première est que les citoyens mettent du temps à payer leurs primes d'assurance. Le courtier se retrouve alors dans une situation où il est redevable d'une prime qu'il n'a pas encaissée. Il prend dès lors un risque de crédit alors que ce n'est pas son métier. Beaucoup de courtiers ont fermé et continuent de le faire à cause de ces facilités de paiement qui sont dangereuses pour la profession. La deuxième problématique est que les compagnies d'assurances se retrouvent avec des impayés dans leurs comptes vis-à-vis des agents. On parle de 6 à 8 Mds de dirhams d'impayés. Ce sont des montants conséquents, d'où l'urgence de stopper l'hémorra­gie. Cette nouvelle réglementation arrange toutes les parties prenantes, car nous étions impliqués, dans le cadre d'une commission, dans la rédaction de la circulaire aux côtés de l'ACAPS (le régulateur des assurances) et la FNACAM (Fédération des agents et courtiers). Je tiens enfin à rappeler qu'il est toujours possible de fractionner le paiement de sa prime d'assurance en souscrivant à des contrats trimestriels ou semestriels. Mais les courtiers, quelle que soit leur taille, doivent encaisser l'intégralité des primes automobiles lorsqu'elles sont annuelles.
F.N.H. : Certains courtiers estiment que c'est un argument commercial d'accorder ces délais de paiement. Que leur répondez-vous ?
B. B. : Lorsque la règle du jeu est pareille pour tout le monde, il n'y a plus d'avantage commercial. Tout le monde devra opérer de la même manière.
F.N.H. : Le Conseil de gouvernement vient de voter un projet de loi sur la couverture des risques naturels. Est-ce un nouveau relais de croissance pour le secteur ?
B. B. : C'est d'abord une avancée considérable pour notre pays. Rares sont les nations qui disposent de ce type de dispositifs, en dehors des grands marchés mondiaux. Il y a une nuance importante à apporter à ce sujet. Ce n'est pas une couverture contre les risques de catastrophes naturelles, mais une couver­ture contre les risques catastrophiques. La nuance est que le terrorisme, puisque c'est de cela qu'il s'agit, sera couvert. Même les personnes qui n'ont pas souscrit à des assurances spécifiques seront couvertes par un fonds de solidarité de couverture des risques catastrophiques, qui sera alimenté par une taxe parafiscale qui va s'intégrer dans tous les contrats d'assurances.
F.N.H. : Mais ces risques sont coûteux. N'y a-t-il pas de risques pour les compagnies en cas de survenance d'un tremblement de terre par exemple ?
B. B. : Nous sommes là pour jouer notre rôle d'assu­reur. Il est clair que certains risques ne peuvent pas être pris en charge, même par l'Etat lui-même. C'est pour cela que nous allons répartir les risques par paliers. Une première strate de risques sera couverte par les compagnies, une seconde par le réassureur national et une troisième sera réassurée à l'interna­tional (SCR). Sur ce dernier point, le Maroc a déjà testé le terrain pour connaître l'appétit des réassu­reurs mondiaux à ce type de risques avant même l'élaboration du projet de loi, et ils sont disposés à nous accompagner là-dessus.
F.N.H. : Pour conclure, revenons au Rendez-vous de Casablanca de l'assurance. La Côte d'Ivoire sera à l'honneur cette année. Pourquoi choisir ce pays ?
B. B. : Lors de la deuxième édition des Rendez-vous de Casablanca de l'assurance, nous avions invité la Tunisie. Nous voulons dès maintenant institutionnali­ser cette notion de pays partenaire de cet événement. Et si nous avons choisi la Côte d'Ivoire cette année, c'est pour démontrer la relation entre nos deux pays, impulsée par le Roi Mohammed VI. D'ailleurs, il est prévu de signer plusieurs conventions d'accompa­gnement technique avec la Fédération ivoirienne en marge de ces Rendez-vous de Casablanca de l'assurance.


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