La troisième édition du «RDV de Casablanca de l'assurance» démarre avec 800 personnes au lieu des 750 attendues et la signature de la convention avec la Côte d'Ivoire. Ce sont plus de 800 personnes qui ont répondu présent à l'appel du «RDV de Casablanca de l'assurance», au lieu des 750 personnes attendues. L'événement, qui est à sa troisième édition, «malgré sa jeunesse, s'est imposé comme un rendez-vous phare», souligne Mohamed Hassan Bensalah, président de la Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de réassurance (FMAR), à l'ouverture de l'événement hier. Au-delà du rendez-vous en tant que tel, le secteur de l'assurance marocain a vécu une année charnière en 2015. «Les primes émises ont dépassé la barre des 30 MMDH, la branche vie a franchi la barre des 10 MMDH et l'assistance a dépassé la barre de 1 MMDH. L'année a été également marquée par la préparation pour la transformation de la Direction des assurances et de la protection sociale (DAPS) en autorité», a poursuit Bensalah. Quant au choix de la thématique, le président de la FMSAR a souligné que «quoi de plus naturel pour nous, l'année où le Maroc recevra la COP22, de choisir la thématique sur le réchauffement climatique». Un des risques émergents qu'entend aborder le rendez-vous dont les travaux ont démarré hier, mercredi 13 avril. L'assurance marocaine est un marché ouvert De son côté, Hassan Boubrik, président de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) a souligné la place qu'occupe désormais ce rendez-vous de l'assurance à l'échelle mondiale, en rappelant le nombre des présents dans les éditions précédentes (250 personnes lors de la première édition et 500 personnes lors de la seconde). Il a aussi souligné le gap à combler par le continent africain dans l'assurance mondiale, dont le niveau des primes collectées représente à peine 1,5% des primes collectées dans le monde et dont 70% sont réalisées par la seule Afrique du Sud. Le président de l'autorité a, également, saisi l'occasion pour répondre aux reproches sur la fermeture du marché de l'assurance. «Nous ne sommes pas un marché fermé. Nous n'avons aucune contrainte pour l'entrée de capitaux étrangers. Par contre, ouverture ne veut pas dire foisonnement de petits acteurs». Enfin, pour ce qui est de l'assurance des catastrophes naturelles, Boubrik a précisé qu'«un partenariat public privé est souvent nécessaire. La version initiale de la loi traitant ce sujet limitait le rôle des assureurs à celui de la distribution. Le risque est assumé entièrement par l'Etat. Dans la nouvelle version, actuellement au Parlement, les assureurs assument une partie du risque. L'implication, de cette manière, des assureurs est une garantie pour la tarification et pour la moralisation de la prise de risque». La convention, signée Par ailleurs, comme annoncé hier, voir (www.leseco.ma) une convention de coopération entre la FMSAR et l'Association des sociétés d'assurance de Côte d'Ivoire (ASACI) a été signée par les présidents des deux entités. D'après Bachir Baddou, directeur général de la FMSAR, cette convention porte sur l'échange technique et le transfert d'une expérience marocaine réussie notamment en matière d'assurance automobile (le remboursement direct et le système de bonus malus). La convention porte aussi sur le développement du capital humain à travers, entre autres, des échanges de formations et des séminaires. L'assistance au chevet des invités Pour ce qui est des nouveautés de cette troisième édition, Baddou a précisé que le même format que l'année dernière a été retenu pour cette édition avec un accent sur les ateliers. L'événement compte 6 panels avec 29 intervenants. Et pour organiser la séance des questions-réponses, un numéro sms a été réservé à l'événement pour recueillir les questions. De même, les participants et invités du «RDV de Casablanca de l'assurance» ont droit à une équipe d'assistants dépêchée par Wafa Ima Assistance. Une délégation de 22 personnes du pays invité d'honneur La Côte d'Ivoire, invitée d'honneur de la troisième édition du «RDV de l'assurance de Casablanca», est présente à l'événement avec une délégation composée de 22 membres et présidée par Boa Roger Eugène Johnson, président de l'Association des sociétés d'assurance de Côte d'Ivoire (ASACI). La délégation compte un représentant du ministère de l'Economie et des finances ivoirien, des membres de l'ASACI, le président de l'association des courtiers ivoirienne ainsi que des directeurs généraux des compagnies d'assurance. Le pays qui entretient des relations avec le Maroc, depuis 1962, compte 5 compagnies d'assurance marocaines (les filiales vie et non-vie sont distinctes) sur les 28 sociétés d'assurance qu'abrite la Côte d'Ivoire. Le nombre des compagnies marocaines sera, par ailleurs, porté, cette année, à 7 avec l'ouverture de deux nouvelles filiales marocaines. La réassurance aussi n'est pas en reste. Sur les 12 sociétés de réassurance que compte la Côte d'Ivoire, 1 compagnie est marocaine. Tags: RDV de Casablanca de l'assurance