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Cours du pétrole/Prix à la pompe : Les dessous de la déconnexion
Publié dans Finances news le 25 - 02 - 2016

Depuis la libéralisation entamée au début du mois de décembre 2015, le prix du gazoil a diminué de 4%, alors que sur le marché international, le prix du baril a baissé de 25%. Ce décalage est un phénomène international qui s'explique par plusieurs éléments. Suite à la décision prise par l'Arabie Saoudite et la Russie de geler leur production, les prix risquent-ils de reprendre ?
Les alliances liées à la géopolitique ne cessent de nous sur­prendre. Récemment, l'Arabie Saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de brut dans le monde, se sont entendus pour geler la produc­tion de pétrole. Un accord qui a pour toile de fond la limitation de la chute des prix du pétrole, entamée depuis septembre 2014. Une telle mesure suf­fira-t-elle pour que les prix reprennent de nouveau ? Les avis ne font pas l'unanimité. D'aucuns considèrent que la baisse n'est pas pour sitôt, mais qu'elle reste plausible à moyen et long terme. «C'est vrai que cet accord dépasse le cadre de l'OPEP, mais il ne suf­fira pas à changer la situation, à aider les pays qui souffrent le plus de la situation», explique Thomas Porcher, spécialiste des questions énergétiques, dans une interview réalisée par l'Express. Il est convaincu que les prix ne sont pas près d'augmenter dans l'immédiat : les prix se déterminent en fonc­tion de l'offre et la demande à court terme. «Le gel des prix n'ouvre pas la porte à un rat­trapage rapide de la demande. Et ce, sans même parler de la position iranienne ou irakienne, deux pays fermement opposés à une baisse de la produc­tion. Or, la demande est extrê­mement molle aujourd'hui, à cause de la faible croissance dans les pays emergents». Interrogé sur l'enjeu de cette décision émanant de l'Arabie Saoudite et la Russie et son éventuel impact sur le Maroc, Mohamed Fettah, président de la Fédération de l'énergie, tient d'abord à expliquer les soubas­sements d'une telle mesure. «Elle s'explique par une situa­tion politique empreinte de ten­sions et de rivalités que connaît le Moyen-Orient, le retour de l'Iran sur le marché des hydrocarbures, la persistance de l'excédent de l'offre par rapport à la demande, consé­quence de la faible croissance économique internationale et l'indiscipline qui règne au sein de l'OPEP», tient-il à préciser. En termes d'impact sur le prix, le président de la Fédération de l'énergie cite les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie qui ne prévoit pas de redressement significa­tif du prix du baril pour les deux prochaines années (voir p 29). «Une bonne nouvelle pour l'économie nationale qui verrait la facture énergétique atténuer l'impact négatif de la séche­resse sur le secteur agricole», rassure-t-il.
Une faible corrélation
A rappeler que depuis décembre 2015, la libérali­sation des produits pétroliers est opérationnelle au Maroc. L'analyse de l'évolution des prix des produits pétroliers révèle un point important : depuis la libéralisation, le prix du gazoil a diminué de 4%, alors que sur le marché international celui du baril a baissé de 25%. Une faible corrélation qui attire toute l'attention, d'autant plus que l'écart est important. La durée reste faible pour tester la réac­tivité du marché par rapport aux variations internationales, mais cette différence n'est pas liée à la liberté des prix dans la mesure où même avant, l'écart entre le prix national et celui international était révélateur. «Le décalage entre les fluc­tuations du prix et celui des produits à la pompe est un phé­nomène international qui s'ex­plique par plusieurs éléments, dont : la structure moyenne du prix des produits finis qui se décompose en 50% pour le pétrole et le coût du raffinage, 40% sous forme de taxes per­çues TVA, TIC et 10% pour les frais de logistique (stockage, transport, distribution et freinte) et la marge de distribution», explique M. Fettah, et d'ajouter: «Les politiques commerciales des distributeurs qui, dans une conjoncture baissière, mettent en priorité en vente les stocks constitués au prix le plus élevé, interviennent dans le prix pra­tiqué». L'autre élément déter­minant est le taux de change Dollar/Euro, sachant que le brut est commercialisé en Dollar et les produits finis en Euro. Trois mois après, les distributeurs sont certainement en mode adaptation face à ce nouveau système. Et la concurrence va certainement pousser les opé­rateurs à s'approvisionner sur de courtes durées pour mieux profiter de la baisse à l'inter­national. «Les distributeurs ont anticipé cette réforme par la mise en place de nouvelles stratégies commerciales. Ils ont procédé à des investissements judicieux en développant de nouvelles capacités de récep­tion, de transport, de stockage, et de logistique. Ces mesures ont été complétées par des campagnes de communica­tion et marketing efficientes», conclut le président de la fédé­ration.


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