Voici un soupçon de ce qu'on peut trouver de mieux… Et, qui est à découvrir absolument !
Orientalisme et contemporanéité
Une œuvre de Farid Belkahia. «Sans titre, 1985», pigments sur peau, 30,5 x 73,3 cm.
La maison casablancaise, Eldon & Choukri Auctioneers, organise une vente aux enchères d'œuvres d'art le samedi 12 juin 2021 à partir de 17h. À cette occasion, 141 œuvres seront proposées à la vente. Lors de cette vacation – et sa première depuis la crise sanitaire – seront proposées pour la peinture marocaine et orientaliste des œuvres exceptionnelles de maîtres dont «La cérémonie de la Baia'a devant les remparts» d'Hassan El Glaoui, le diptyque sur peau de Belkahia, «Wood Spring» d'Ahmed Yacoubi , les œuvres monumentales de Drissi et Yamou, «L'école coranique» de Ben Ali R'Bati, «La sortie du Sultan Moulay Youssef» d'Henri Rousseau, «La Chasse aux faucons» de Gustave Flaschoen, «L'odalisque» de Jacques Majorelle ainsi que les œuvres de Ben Allal, El Farouj, Gbouri, Saladi, Miloud Labied, Hamidi, Chaïbia, Malika Agueznay, Najia Mehadji, Cruz Herrera, Van Biesbroeck et Mantel entre autres. Les férus de sculptures seront ravis de découvrir une belle sélection de bronze des artistes Ben Cheffaj, Ben Yessef et Ouazzani ainsi que l'imposante sculpture de Sijelmassi. Cette vacation rend hommage à plusieurs grands noms de la peinture orientaliste et de la peinture marocaine et vous offre un somptueux miroir de la richesse du patrimoine pictural au Maroc.
* L'exposition publique se tient du lundi 7 juin au vendredi 11 juin de 10h à 13h et de 15h à 20h, à Eldon & Choukri Auctionners, à Casablanca.
Expo solo-show Malika Agueznay
«Terre-Mère 2, 2020», Huile sur toile, 110 x 90 cm.
So Art Gallery dévoile au public les œuvres majeures de Malika Agueznay, ainsi que ses récentes œuvres exploitant différentes techniques. Plasticienne accomplie, Malika Agueznay est à la fois peintre, sculpteur et graveur émérite, animée par l'amour de l'art et le sens aigu du travail bien fait. Son signe fétiche, l'algue, s'adapte à la fois à la toile, au bois et à la gravure, technique dans laquelle Malika semble avoir trouvé son bonheur. Un exposition inédite, «où l'artiste nous conviera à la traversée d'un paysage empreint de plasticité et d'écriture, une pudique mélodie intérieure, où un chant de beauté investit ses œuvres en total harmonie», lit-on dans le communiqué.
* Du 10 juin au 2 juillet, à So Art Gallery, à Casablanca
Un guide andalou
Une œuvre de Simohammed Fettaka.
L'espace d'art, Le Comptoir des Mines Galerie, nous invite à partir du 12 juin à une «scène de 'crime', d'un lèse-majesté même, où l'on questionnera une certaine vision de notre histoire de l'art, ou de l'Histoire tout court», souligne Hicham Daoudi, maître de céans. Dans son solo-show, Simohamed répond «à un certain travail de Jaques Majorelle connu sous le nom des 'Negresses du Pays Glaoua'. Revisiter ce travail et en présenter tous les aspects permet d'aborder l'épineuse question de la décolonisation de l'enseignement et des arts au Maroc, initiée déjà par l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca à la fin des années 60. L'exposition abordera de nombreux autres thèmes en lien avec les recherches de l'artiste sur des sujets sensibles comme l'immigration, les frontières et les rapports politiques ambigus qu'entretiennent les pays du Nord avec ceux dits du Sud. Il sera aussi beaucoup question d'Afrique également avec plein de clins d'œil à la représentation qui en est faite ailleurs. Simmohamed a tenu aussi à nous inviter dans une sphère plus intime liée à sa mère, et la quête d'un paradis énoncé…», détaille la même source.
*Du 12 juin au 08 octobre, au Comptoir des Mines Galerie, à Marrakech.
Le feu qui forge
Une œuvre de Mohamed Melehi. Calligraphique, 2020, huile sur toile, 200 x 160 cm. Hors les mures.
L'Atelier 21 nous donne rendez-vous pour une exposition collective dont le commissariat a été confié à Salma Lahlou. Cette exposition célèbre l'apport de Mohamed Melehi (1936-2020) dans le champ des arts plastiques au Maroc. 21 artistes (Saïd Afifi, Zainab Andalibe, Daoud Aoulad-Sayad, Nassim Azarzar, Mustapha Azeroual, Fouad Bellamine, Yasmina Benabderrahmane, M'barek Bouhchichi, Khalil El Ghrib, Safaa Erruas, Mohssin Harraki, Maria Karim, Fatima Mazmouz, Najia Mehadji, Houssein Miloudi, Lamia Naji, Abdelkébir Rabi', Batoul S'himi, Hosein Tallal, Eric Van Hove et Yamou) participent à cette exposition par une œuvre qui entretient une parenté esthétique avec l'univers plastique de Mohamed Melehi.
* Du 22 juin au 30 juillet 2021, à L'Atelier 21, à Casablanca.
Lmn'art
Une œuvre de Ouazzani Abdelkrim. composition, technique mixte sur toile, 126 x 110 cm. Hors les mures.
«Pour son exposition-événement de l'été, Gallery Kent a résolument mis le cap sur l'art le plus contemporain au Maroc en suivant la direction de #Lmn'art ! Tanger, ville entre deux phares, sait de quoi il retourne ! En présentant des œuvres iconiques de Faouzi Laatiris (un Burak à l'effigie d'Ibn Batouta), de Batoul S'Himi (les autocuiseurs et les Butagaz découpés), de Kenza Benjelloun (l'effigie de l'Afrique dépouillée ou les baisers magrittiens interdits), de Mounir Fatmi (la vidéo d'art From where comes the wind) et un gentil monstre sacré d'Abdelkrim Ouazzani pour parrainer l'événement, Gallery Kent a fait le choix de placer la barre au plus haut. Et afin de surprendre le public de la galerie, tous ces éminents artistes ont décidé de créer des œuvres inédites pour l'occasion. Sur le thème de ce voyage qui nous est actuellement empêché, ou en tout cas dont l'accès nous est terriblement restreint, tant par la pandémie que par les politiques européennes de visas, #Lmn'art nous montre le chemin à emprunter pour nous évader…», lit-on dans la fiche de présentation de l'exposition.