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«Des résultats en ligne avec les objectifs»
Publié dans Finances news le 20 - 09 - 2012


Le caractère universel de la banque affirmée.
Les priorités pour les deux années à venir : le développement des synergies avec Maroc Leasing et Sofac.
240 MDH de créances recouvrées sur les anciens dossiers de 2010 à fin juin 2012.
Le point avec Lotfi Sekkat, Directeur général délégué du CIH.
- Finances News Hebdo : Aujourd'hui, pratiquement l'ensemble des indicateurs du CIH sont au vert. Ces résultats sont-ils en ligne avec vos prévisions ?
- Lotfi Sekkat : A fin juin 2012, nous réalisons un résultat brut d'exploitation de 318 millions de dirhams, en évolution de quasiment 13% par rapport à juin 2011. Cette performance a été rendue possible grâce à un bon comportement de notre produit net bancaire qui s'apprécie de 5,4% et à une maîtrise de nos charges. Notre coefficient d'exploitation s'améliore de 3 points par rapport à juin 2011. Le résultat net s'établit à 199 millions de dirhams, en évolution de 9%. Ces résultats sont en ligne par rapport à nos objectifs et à notre plan moyen terme.
- F. N. H. : Et comment les appréciez-vous à l'aune de ceux réalisés par la concurrence ?
- L. S. : Je pense que ces résultats sont très appréciables. Les deux premières années du plan moyen terme 2010-2014 ont été consacrées en partie à l'assainissement de nos comptes par la couverture des risques résiduels et par la vente de certains actifs qui ne faisaient pas partie de notre métier de base. Ces deux premières années nous ont également permis d'affirmer le caractère universel de la Banque, de mettre en place l'organisation commerciale adéquate et de lancer les chantiers de mise à niveau de nos processus et de notre outil informatique. Tout cela étant dernière nous, aujourd'hui, ces résultats sont représentatifs du CIH, banque universelle, et s'inscrivent en conséquence dans une logique de récurrence.
- F. N. H. : Globalement, la conjoncture économique actuelle défavorable a-t-elle impacté votre activité et risque-t-elle, si elle perdure, de retarder, sinon d'entraver votre plan de développement ?
- L. S. : La conjoncture économique internationale est dans une période difficile. Cette situation a bien évidemment un impact sur notre environnement national.
Pour notre part, nous constatons un ralentissement des rythmes de commercialisation dans l'immobilier et un resserrement des liquidités bancaires, induisant une tension sur les taux. Il faut cependant préciser que le phénomène touchant le marché de l'immobilier concerne essentiellement le haut standing et se concentre dans deux villes du Royaume. Pour notre part, nos expositions concernées sont maîtrisées et suivies de près.
Notre présence dans le logement social et la demande vigoureuse qui se maintient dans ce marché nous permet, et nous permettra, dans le cas où cette crise perdure, d'atténuer les effets de ses impacts. Maintenant, il est clair que le rythme de mise en oeuvre de notre stratégie de diversification de nos risques s'inscrira dans le rythme d'évolution de notre environnement économique national.
- F. N. H. : La marche du CIH vers une banque universelle est véritablement entamée. Au regard de ce chantier d'envergure, quelles sont les grandes priorités d'aujourd'hui et quel type d'organisation a été mis en place pour les mener à bien ?
- L. S. : Aujourd'hui, le CIH dispose de l'ensemble de la panoplie de l'offre bancaire, monétique, moyens de paiements, bancassurance,... nécessaire à son développement en tant que banque universelle. La participation dans Maroc Leasing et l'acquisition de Sofac ont parachevé cette évolution. En parallèle, plusieurs chantiers d'amélioration de nos activités ont été lancés. Certains sont terminés et déjà en place. Ils ont permis de renforcer nos usines de back-office comme la gestion des crédits, la comptabilité, la gestion des engagements par signature... Pour les deux années à venir, nos priorités concerneront le développement des synergies avec Maroc Leasing et Sofac et l'amélioration de nos «points de contacts» avec notre clientèle, comme le poste de travail agence qui commencera à voir le jour dès fin 2013, et notre offre Internet. Ces chantiers ont été menés jusqu'au bout grâce à une organisation en mode projet agile et souple faisant intervenir l'ensemble des compétences de la Banque (informatique, commerciale et administratif).
- F. N. H. : Par ailleurs, il était question de certifier la monétique et le crédit amortissable. Où en êtes-vous avec ce projet ?
- L. S. : Le CIH a choisi d'une manière volontariste de certifier ses activités de «crédits amortissables» et «Monétique» selon la norme ISO 9001 version 2008. Cette norme est choisie parce qu'elle est orientée client. Au-delà du label de certification, nous visons au travers de cette démarche la mise en place d'un système objectif de management basé sur la mesure d'indicateurs pertinents, l'analyse des dysfonctionnements et l'efficience des corrections apportées. Cela nous permet ainsi de nous inscrire dans un processus continu et pérenne d'amélioration de notre qualité de service.
C'est un processus entamé depuis le début de cette année qui durera une vingtaine de mois. Il est long, mais comporte des livrables intermédiaires d'amélioration des processus visés. Nous avons choisi le cabinet qui nous accompagne, les groupes de travail sont constitués et formés.
- F. N. H. : Vous avez amélioré d'une manière drastique le coût du risque grâce aux recouvrements. Quel est le montant des créances recouvrées pour ce premier semestre et combien reste-t-il à recouvrer au titre des anciens dossiers ?
- L. S. : Le coût du risque est la résultante entre les dotations de provisions et les reprises de provisions. Au cours de ce premier semestre, les reprises de provisions sont de l'ordre de 160 millions DH, dont 39 millions DH concernent les dossiers historiques. Le montant des reprises à recouvrer suite au dénouement de ces anciens dossiers reste significatif. Pour faire un bilan global des actions de recouvrement sur ces dossiers, il faut également y incorporer les plus-values suite à la cession des actifs récupérés dans le cadre des procédures contentieuses. A fin juin 2012 et depuis 2010, nous sommes à 240 millions DH de reprises auxquelles s'ajoutent presque 70 millions DH de plus value suite à la cession d'actifs.
- F. N. H. : La structure du PNB du CIH reste largement dominée par la marge d'intérêt. Est-ce pour vous la configuration idéale ? Sinon, quels mécanismes allez-vous mettre en place pour améliorer notamment le résultat des opérations de marché ?
- L. S. : La marge d'intérêt représente 81% de notre PNB à fin juin 2012 contre 85% à fin 2011. Nos concurrents directs sont dans le même ordre de grandeur. Ceci est une caractéristique spécifique du marché national comparativement notamment aux marchés européens. Ceci étant, bien évidemment, ce n'est pas une configuration idéale. Notre stratégie de développement en tant que banque universelle vise, entre autres, à améliorer cette situation. A fin juin 2012, on note une amélioration sensible de 4 points. Notre objectif à l'issue du plan moyen terme 2010-2014 est de ramener cette proportion autour de 75%.
Dans notre configuration, les leviers ne se situent pas uniquement dans l'amélioration du résultat des opérations de marché, même si cela reste bien sûr un objectif. D'ailleurs, nos performances sur ce métier sont en progression et nous avons enrichi notre offre de produits, notamment sur le marché des changes. L'amélioration de notre structure de PNB passe par l'amélioration de l'ensemble de nos commissions, notamment celles qui proviennent de l'équipement de notre clientèle particulier et professionnel.
Enfin, comme vous le savez, le CIH fait partie du groupe CDG qui dispose d'une banque d'affaires, CDG Capital, avec laquelle nous développons des synergies fortes sur ce créneau.
- F. N. H. : Même si le taux de bancarisation reste relativement faible, la plupart des banques, dans ce contexte très concurrentiel, ont adopté une stratégie de croissance externe, notamment vers l'Afrique. Une fois votre objectif de banque universelle pleinement réalisé, l'Afrique pourrait-elle être une niche de croissance pour le CIH ?
- L. S. : Je ne sais pas si vous le savez, mais le CIH a été présent par le passé dans des structures bancaires en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire et au Gabon, desquelles il s'est désengagé. Je pense qu'aujourd'hui notre marge de progression est plutôt dans notre marché national.


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