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Taux directeur : pas de hausse à l'horizon
Publié dans Finances news le 29 - 09 - 2017

Le crédit bancaire s'améliore mais il est encore convalescent. Une hausse, à court-terme du taux directeur de la Banque centrale n'est donc pas envisageable. Le mémorandum BAM/CGEM/GPBM sera bientôt actualisé.


Le Conseil de la Banque centrale a jugé que le niveau actuel de 2,25% du taux directeur reste approprié et a décidé de le maintenir inchangé. Et visiblement, il n'est pas question d'y toucher à moyen-terme. En tout cas, pas tant que la demande en crédit bancaire demeure relativement atone, comme l'a expliqué le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.
«Le crédit bancaire s'améliore lentement», constate-t-il. Les crédits aux entreprises publiques et privées se sont en effet renforcés de 5,1% à fin juillet 2017 après 3,2% au deuxième trimestre.
Dans ces conditions, la progression du crédit au secteur financier devrait finir l'année sur une progression de 4,5%. Pour 2018, les projections de BAM font état d'une croissance du crédit qui devrait avoisiner les 5%.
Ces chiffres relativement rassurants s'expliquent par l'amélioration des activités non agricoles qui devraient raffermir la demande de crédit. Le wali de BAM y voit aussi les conséquences des actions de relances initiées par la Banque centrale, principalement la mise en œuvre des engagements du fameux mémorandum tripartite réunissant BAM, la CGEM et le GPBM (Groupement professionnel des banques au Maroc).
Jouahri note d'ailleurs avec satisfaction que les banques commencent à communiquer leur rating aux entreprises clientes, que les comités régionaux se mettent progressivement en place et que les banques motivent de plus en plus leur refus d'accorder un crédit.
Le mémorandum fera néanmoins l'objet d'un toilettage pour l'actualiser. Une réunion entre les trois acteurs est d'ailleurs programmée prochainement. Cette nouvelle mouture du mémorandum aura-t-elle cette fois-ci l'oreille de l'actuel gouvernement, sachant que le précédent l'avait tout simplement snobée ? «Il y a un nouveau gouvernement auquel nous adresserons le mémorandum. J'espère qu'on aura un feedback avec celui-ci», déclare le wali.
L'autre motif de satisfaction pour Jouahri réside dans les taux débiteurs appliqués par les banques à leur clientèle qui repartent à la baisse.
Les taux débiteurs ont baissé de 22 pbs à 5,26% au cours du second semestre profitant pratiquement à toutes les catégories de crédit. Cette baisse a davantage concernée les entreprises que les particuliers, précise le wali. Elle profite aussi, quoique dans une moindre mesure, aux TPME. L'accès des TMPE au crédit demeure l'une des préoccupations majeures pour la Banque centrale, car «la grande entreprise peut se défendre elle-même», souligne le gouverneur.
Plus généralement, outre les mesures contenues dans le mémorandum et le contexte de taux bas, le patron de la Banque centrale essaye d'influer au niveau de la culture des banques au Maroc : «Souvent, nos banques sont attachées à financer davantage le promoteur que le projet, à travers la demande de garanties ou de cautions. Ce que l'on souhaite, c'est que les projets se défendent par eux-mêmes», explique-t-il.


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