Du rock au jazz, un changement de cap qui a permis à ce passionné de jazz de retrouver sa voix. Rencontre avec Mattieu Boré, musicien, pianiste et chanteur lors de la 12éme édition de Tanjazz célébrée du 21 au 25 septembre à Tanger. - Finances News Hebdo : Est-ce que c'est la première fois que vous venez au Maroc ? - Mattieu Boré : Je suis venu pour la première fois lorsque j'étais petit avec ma grande-mère à Agadir, mais c'est la première fois que je me produits au Maroc. - F.N.H. : Quel sentiment avez-vous quant à votre participation au Tanjazz, un festival qui est devenu international ? - M. B. : Je suis très content et fier d'avoir été invité à cette rencontre musicale où l'ambiance est très chaleureuse. - F.N.H. : Comment avez-vous connu ce festival ? - M. B. : Je connais ce festival de renom depuis plusieurs années grâce à des amis qui sont déjà passés par ce festival. Je sais que c'est un festival qui fait du Jazz swing, plutôt avec des chants. - F.N.H. : Vous êtes passé du rock au jazz, pourquoi ce changement ? - M. B. : Je me suis rendu compte que la musique rock faisait beaucoup de bruit, une musique trop forte à mon goût. Donc, le passage du rock au jazz s'est fait parce que je ne trouvais pas le sens que je cherchais. Et le sens que je cherchais, que j'aimais et qui est un sens très acoustique de la musique américaine des années 50, je ne l'ai trouvé qu'avec certains musiciens de Jazz. Toutefois, je ne renie pas pour autant l'influence rock parce que, de toute façon, je garde toujours une touche de rock, ne serait-ce que dans l'énergie. - F.N.H. : Qu'allez-vous jouer ce soir ? - M. B. : Je vais jouer les titres de mes derniers albums «Sometimes On My Own» et «Frizzante». Il y a également un morceau qu'on va jouer pour la première fois ce soir. - F.N.H. : Parlez-nous de votre dernier album sorti en 2009? - M. B. : C'est un album qui a été enregistré en Italie avec des musiciens que je ne connaissais pas et qui venaient d'un univers différent du mien. Une expérience que je trouve merveilleuse et c'est là la magie de l'art en général, et de la musique en particulier, avoir la possibilité de mélanger des influences. Je pense que le fait de mélanger des genres musicaux donne souvent des résultats propres à chacun, même si nos références sont assez claires dans la tradition musicale. - F.N.H. : Etes-vous en train de préparer un nouvel album ? - M. B. : Oui, je prépare actuellement un nouvel album qui devrait sortir en 2012. - F.N.H. : Un dernier mot sur votre participation à la 12ème édition du Tanjazz ? - M. B. : Je suis content d'être là aujourd'hui et j'espère avoir l'occasion de revenir.