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Enquêtes exclusives : Par manque d'une politique d'urbanisation réfléchie et tournée vers l'avenir
Publié dans Eljadida 24 le 11 - 09 - 2013

Le problème de la circulation à El Jadida s'aggrave
Qualifier la circulation routière à El Jadida de difficile relève de l'euphémisme. Tout déplacement, à pied, à moto ou en voiture, se fait et s'appréhende en dehors de toute règle
Les comportements anarchiques demeurent à l'origine des trop nombreux accidents et la quantité des chauffeurs-chauffards ne cesse de s'accroître dans la capitale des Doukkala. Devant cette situation aussi agaçante qu'inquiétante, on peut se demander comment faire respecter le code de la route à des usagers souvent peu sensibilisés aux dangers de la circulation. Multiplier les policiers à chaque feu rouge ne servirait à rien puisque même ces pauvres agents sont exposés aux dangers. Pis encore, certaines personnes se croient au-dessus de la loi et se comportent avec dédains vis-à-vis des policiers. D'autres encouragent leurs enfants à monter sur leurs scooters tout en oubliant qu'ils affrontent les yeux ouverts la mort à tout instant vu que ces pauvres adolescents partent à toute vitesse sur la roue arrière sous les applaudissements de leurs amis et même de leurs familles.
On peut également se poser des questions sur la qualité des infras­tructures et sur la réflexion autour de l'urbanisation de la capitale des Doukkala. Trop de carrefours ont été mal pensés, à l'instar du croisement devant le stade Lachheb, Ibn Badis, place Abdelkarim El Khat­tabi, route de Marrakech et près de l'usine Pfizer. D'aucuns ne cessent de le répéter. El Jadida est une ville qui a été mal conçue à partir des années 70 et surtout au temps de l'actuel responsable du service provincial de l'urbanisme. La situation est intenable, et la ville suffoque sous la pression d'incessants flux de véhicules, de motocyclistes, d'engins et autres transporteurs qui envahissent la ville chaque jour. Dès lors, il est difficile d'entrevoir à terme des possibilités de transports en commun fiables dans la capitale des Doukkala, alors que toute ville doit en disposer pour la fluidité du trafic et le service d'utilité publique qu'en attendent les habitants. El Ja­dida est appelée à grandir de plus en plus aux niveaux démographique et géographique. Le problème de la circulation risque de s'aggraver d'année en année. Ainsi, au lieu de penser à la conception d'un réseau routier redimensionné en fonction des spécificités et normes urbanistiques locales et de la configuration de la ville, les idées fantasmagoriques du chef du service de l'urbanisme ont nuit de plus en plus à la fluidité du trafic dans toute la ville. Et ce, par exemple, en ac­ceptant la réalisation de chaussées moins larges et sans espaces de stationnement pour éviter tout encombrement comme c'est le cas tout au long de la corniche dans l'avenue de Nabeul. Pis encore, les tracés des routes conçues dernièrement ressemblent plutôt à un labyrinthe dangereux.
Que faire donc pour inverser le phénomène ? Doit-on repartir à zéro et définir une politique d'urbanisation réfléchie et tournée vers l'avenir? Mais une telle solution semble relever d'un pari fou auquel l'autorité provinciale ne se risquerait pas tant qu'elle ferme l'oeil sur les déboires de l'actuel responsable du service provincial de l'urbanisme. Doit-on délocaliser une partie du commerce et des établissements scolaires vers la périphérie ou à tout le moins, assurer une bonne répartition géographique de ces établissements? Toute chose qui réduirait les mouvements vers le centre-ville. Le plan d'aménagement établi au temps de l'ex-gouverneur d'Eljadida, M.Ahmed Arafa, aurait pu participer de cette nécessaire déconcentration du centre-ville. Malheureusement, c'est le Centre-ville qui continue à subir toutes les conséquences néfastes de la vision décousue du service provincial de l'urbanisme étant donné qu'on a autorisé la construction de nouveaux gigantesques quartiers dépourvus d'infrastructures de base tels que marché, espace vert, dispensaire, arrondissement urbain…
En été, le centre-ville est assailli, surtout à partir de la troisième semaine du mois de juillet, dès 10 heures du matin par les taxis, les bus, les automobilistes et les motocyclistes et atteint à la mi-journée un seuil de saturation jamais vécu auparavant. Pire encore, la situation en matière de conduite automobile est infernale et dangereuse tant pour les conducteurs sages que pour les piétons surtout le soir. Les conséquences qui en découlent sont nombreuses : les stationnements dans certains axes routiers et devant les façades des édifices étatiques du centre-ville, les stationnements gênants sur les voies à double sens ou sur les trottoirs deviennent une pratique établie, le sens interdit se transforme en sens obligatoire pour certains conducteurs à l'intelligence débordante pour contourner un bouchon. Les scootéristes et les motocyclistes s'adonnent à des slaloms pour se faufiler entre les voitures. Les bus et les taxis urbains s'adonnent, quant à eux, à des excès de vitesse piétinant souvent la ligne continue et effectuant des dépasse­ments aux intersections. Les lieux de stationnement ne sont pas tous réglementés et les arrêts fréquents de certains chauffeurs de taxis en deuxième position gênent les autres usagers et rendent souvent la circulation difficile. Et, bien que la police de la voie publique fasse montre de bonne volonté en occupant de bon matin certains axes routiers et carrefours de la ville, le nombre et la densité des véhicules sont tels qu'il lui est impossible d'assurer des passages sans heurts. Fatalement, s'ensuivent chocs et télescopages aidés en cela par un parc vieillissant, des pneus presque hors d'usage et un mécanisme de freinage souvent défectueux.
Ré-urbanisation de la capitale des Doukkala
Les autorités devraient songer à instaurer un contrôle strict à l'intérieur de la ville. Ainsi, les agences de contrôle technique s'adjugeront un plan de charge utile pour tous. Mais peut-on vraiment repenser la circulation fluide d'une façon réaliste et futuriste, avec un plan d'exécution qui répondrait au besoin de
ré-urbanisation de la capitale des Doukkala ? Sans aucun doute à condition qu'une politique de la ville à long terme s'impose, une politique qui, dans vingt, quarante ou cinquante ans, ne sera pas dépassée par la démographie galopante. C'est aujourd'hui une exigence pressante pour les autorités provinciales de veiller à la réalisation de rues et routes bitumées de qualité. D'autre part, les travaux de mauvaise facture du passé, réceptionnés souvent avec empressement, ont leur part de responsabilité dans l'actuel chaos urbain


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