Depuis quelques années, force est de constater que le paysage urbain de notre ville a beaucoup changé : les étalages des marchands ambulants vacillent sous le poids des marchandises, vendues à prix modiques. Ils occupent les trottoirs des rues passantes, la chaussée, assaillent la gare routière, la plage, envahissent les accès des marchés, interpellent le consommateur et les pouvoirs publics responsables de voirie narguent les structures commerciales organisées et légales ! Pourquoi sont-ils tolérés par les autorités municipales ? Pourquoi sont-ils plus nombreux chaque jour au point « d'asphyxier » les quartiers commerciaux et résidentiels. Cette économie souterraines est–elle un phénomène néfaste qui menace l'économie des Doukkala et pollue la voie publique ? L'étalage anarchique a carrément investi toute la superficie des rues de la ville pour finir par devenir l'alternative par excellence et le filon prometteur. Certains sont devenus des spécialistes en la matière plantant leurs étals à même les trottoirs et sur les seuils même des magasins. Ils ont pu couler de bien heureux jours en profitant de tous les avantages imaginables. La plupart purent même bénéficier des autorisations légales nécessaires pour pouvoir s'afficher en toute quiétude. L'exemple de la place HANSALI (côté de la perception) est, à ce propos, édifiant. Il est parfois d'y compter plus d'étals anarchiques que de magasins.