Les effets de la faible pluviométrie commencent à peser sur le monde rural, particulièrement les ressources en eau pour assurer que la campagne agricole ne soit compromise et l'aliment du bétail, les agriculteurs ayant quasiment tous des élevages. Pour limiter les effets, l'équipe du Parti Authenticité et Modernité au Parlement a adressé deux questions écrites, la première au chef de gouvernement et la deuxième au ministre de l'Intérieur sur la possible intervention du Fonds de solidarité interrégionale. Dans son courrier, le PAM déplore que le Fonds prévu par l'article 142 de la Constitution et qui vise une répartition équitable des ressources, en vue de réduire les disparités entre régions, n'a pas été activé ce qui constitue une entrave au rôle social et économique qu'il censé remplir. D'autant, poursuit le PAM, le fonds a à son actif un milliard de DH que le parti appelle à allouer au soutien des régions les plus affectées notamment pour les approvisionner en eau, sauver le bétail et dynamiser l'économie locale pour atténuer les effets de cette phase difficile. Le PAM rappelle par ailleurs que l'activation de ce fonds reste tributaire de la décision du ministère de l'Intérieur pour déterminer les pourcentages de répartition des recettes du Fonds entre les régions, tel que stipulé dans le décret 2.17.667 du 20 novembre 2017. Une chose est sûre: l'étau se resserre et nos agriculteurs broient du noir. Si le risque de la sécheresse plane et si le rendement doit être beaucoup plus faible, une action coordonnée des pouvoirs publics serait le moyen le plus efficace de remédier un tant soit peu aux risques qui planent avec au premier rang la sécheresse.