L'Administration des douanes a battu un record cette année avec près de 95 Mds de DH et ambitionne de dépasser 100 Mds de DH en 2018. « Accompagner les entreprises est aujourd'hui ancré dans l'ADN des ressources humaines de l'Administration », annonce en préambule Nabyl Lakhdar, Directeur général de l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII) lors d'une rencontre initiée récemment par la Chambre française de commerce et de l'industrie (CFCIM). A ce titre, il rappelle qu'en 2017, la Douane a accompagné 163 entreprises dans le cadre d'un nouveau produit intitulé « Gestion de la relation client entreprise ». Il s'agit d'un service qui consiste à comprendre l'activité de l'entreprise et les flux des marchandises qu'elle génère et ce tout en identifiant les offres douanières qui correspondent le mieux à ses besoins. A cette occasion, Nabyl Lakhdar passe en revue les indicateurs phares de l'année 2017. Pour la première fois la Douane a dépassé le million de déclarations à l'import et à l'export enregistrées et traitées. En matière de recettes, l'Administration des douanes a battu un record cette année avec près de 95 Mds de DH et ambitionne de dépasser 100 Mds de DH en 2018. L'ensemble des rubriques étaient en augmentation à l'exception du droit à l'importation mais uniquement dans sa composante blé. Et pour cause, le Maroc a eu une année record qui s'est traduite par moins d'importations de blé. « Chaque jour, la Douane, c'est 3.300 déclarations, 1.500 contenaires qui sont traités, 1.000 ensembles routiers. En matière de contrôle, c'est 36 MDH de valeurs redressées (fausses déclarations), 17.500 articles contrefaits, 95 affaires contentieuses, 1,4 millions de marchandises saisies... La Douane c'est également 10.000 frontaliers... », résume N. lakhdar. En matière de facilitation, un indicateur important est à relever à savoir le temps de dédouanement qui est passé de 9h40 en 2016 à 8H54 en 2017. L'ADII joue un rôle crucial dans l'élaboration et l'application des mesures de défenses commerciales. De ce fait, les services de contrôle procèdent à la vérification de l'applicabilité de ces mesures aux marchandises en s'appuyant notamment sur le tarif douanier intégré au système informatique BADR. Consultez Rapport de la Douane 2017.