Les sanctions ne se sont pas fait attendre. À peine le rapport sur l'enquête concernant les retards enregistrés dans l'exécution des projets programmés dans le cadre de « Al Hoceima Manarat Al Moutawassit » présenté par Driss Jettou, premier président de la Cour des Comptes, SM le Roi Mohammed VI a limogé 4 ministres. Il s'agit de Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale et de la Formation des Cadres et ex-ministre de l'Intérieur, Mohamed Nabil Benabdellah, ministre de l'Habitat, El Houssaine Louardi, ministre de la Santé et Larbi Bencheikh, secrétaire d'Etat en charge de la formation professionnelle et ex-directeur général de l'OFPPT. Ali Fassi-Fihri, directeur général de l'Office national d'eau et d'électricité a aussi été gracié. Les sanctions royales concernent aussi Rachid Belmokhtar, ex-ministre de l'Education nationale et de la Formation des Cadres, Lahcen Haddad, ex-ministre du Tourisme, Lahcen Sekkouri, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Amine Sbihi, ex-ministre de la culture et Hakima El Haite, ex-ministre déléguée auprès du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargée de l'Environnement. Ces derniers n'occuperont désormais aucune fonction officielle. SM le Roi Mohammed VI a dans ce sens chargé Saâdeddine El Othmani, Chef du gouvernement, de formuler des propositions pour remplacer les ministres relevés de leurs fonctions.