Maroc/Etats-Unis. La dynamique de la coopération militaire maroco-américaine hautement saluée    Barrages du bassin du Souss : 82% de déficit d'apports en eau pour l'année hydrologique 2023-2024    Douanes : Les recettes nettes en hausse de 1,7% à fin janvier    La Côte d'Ivoire va se doter d'une station de surveillance ionosphérique    Rome : Le Maroc participe au 48è Conseil des gouverneurs du FIDA    Hooliganisme : Le Maroc muscle son arsenal juridique avant la CAN et le Mondial    Brahim Diaz est-il en train de perdre son temps au Real Madrid ?    Rougeole. Comment la région Casablanca-Settat fait face?    The Kids, le nouveau court-métrage de Faouzi Bensaidi sur les enfants en conflit avec la loi    Exposition : Adjei Tawiah, trait très portrait    Jazzablanca dévoile la première partie de sa programmation    Mitsubishi Power fournira deux turbines à gaz pour la centrale d'Al Wahda    Appel d'offres concernant l'achat de 168 trains: Alstom et l'espagnol Talgo écartés    Saint-Gobain Maroc boosts Kenitra plant with wind power investment    La production halieutique à environ 1,42 million de tonnes en 2024    Madica soutient quatre start-up africaines, dont une Marocaine, avec 800 000 dollars    L'ancienne ambassadrice de Belgique au Maroc décorée du Wissam Al-Alaoui    La Chambre des conseillers clôture la première session de l'année législative 2024-2025    Migration : Le durcissement des tests de langue fait débat en France    La présidence sud-africaine du G20 se heurte au désintérêt américain et aux relations délicates avec plusieurs pays, dont le Maroc    Aziz Akhannouch, premier responsable de la stagnation inquiétante dans la lutte contre la corruption    La Chambre des conseillers approuve à l'unanimité un projet de loi relatif au Code du médicament et de la pharmacie    Chambre des conseillers : Adoption de 25 projets de loi portant approbation de conventions internationales    Casablanca: Interpellation d'un ressortissant koweïtien objet d'un mandat d'arrêt international    Morocco foils attempt to smuggle 183 kg of cocaine at El Guerguerat border post    Marrakech brand Hanout Boutique on its way to COTERIE New York    US Joint Chiefs Chairman talks Sahel, Maghreb security with Morocco's Inspector General    Mondial-2030 : le parc de bus sera enrichi de 7 000 véhicules, un virage électrique au programme    Casablanca : un trafic de drogue découvert après un accident    Les prévisions du mercredi 12 février    La Chambre des conseillers adopte un projet de loi relatif au Code des juridictions financières    Le Sommet de l'Union africaine à la loupe    Marsa Maroc : Des performances record en 2024    Exposition : Fariji se rafraîchit la Mémoire    Hanout Boutique en route pour COTERIE New York    La Syrie refuse de libérer des soldats et officiers algériens ainsi que des éléments du Polisario : une preuve accablante contre l'Algérie et le Polisario pour leur implication dans le massacre du peuple syrien    Barrages LDC : Le Real, efficace, punit un City fragile !    Ligue des champions: Le PSG quasiment en huitième après sa victoire à Brest en barrage aller    Le Maroc se prépare pour la Coupe du Monde avec une nouvelle loi visant à renforcer la sécurité dans les stades    L'attaquant Maroan Sannadi rêve de porter les couleurs du Maroc    Séisme de magnitude 5,2 dans la province de Ouezzane, pas de dégâts constatés    Le président syrien Ahmed Al-Charaa refuse une demande algérienne de libérer des mercenaires de l'ANP et du Polisario et indique qu'ils seront jugés    La Marine Royale sauve 41 migrants irréguliers au large des côtes de Tan-Tan    La ministre de la Culture française visite les villes du Sahara marocain pour renforcer la coopération culturelle entre le Maroc et la France    Casablanca: «L'Effet Miroir» débarque au Studio des Arts Vivants    Abidjan. Un Sommet sur les investissements dans les systèmes de santé    Séisme - Nasser Jebbour : «Pas de répliques à craindre»    Caftan Week 2025 : L'âme du Sahara marocain capturée par le Caftan    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La Fondation Attijariwafa bank décrypte l'impact de la digitalisation sur l'économie
Publié dans Challenge le 02 - 05 - 2017

La Fondation Attijariwafa bank a co-organisé avec le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprise du Maroc (CJD Maroc) la 28ème édition de son cycle de conférences « Echanger pour mieux comprendre », sous le thème : « Les défis de l'économie digitale : révolution ou subterfuge ? ».
Devant un parterre de plus de 200 personnes des mondes des affaires et universitaire, cette rencontre a réuni Denis Jacquet, fondateur de l'Observatoire de l'Ubérisation (France) et Jamal Belahrach, président de la Fondation Jobs For Africa, sous la modération de Meya Zeghari, responsable de l'Initiative Digitalisation & Process au sein de la Direction de la Transformation du groupe Attijariwafa bank. La conférence-débat a permis de cerner le concept de l'ubérisation lié à la généralisation des nouvelles technologies, d'analyser l'impact de la transformation digitale sur l'évolution de l'économie et d'identifier les stratégies d'adaptation à cette mutation structurelle.
En ouverture, Driss Maghraoui, directeur exécutif en charge des Marchés Particuliers et Professionnels du groupe Attijariwafa bank, a rappelé que les chaînes de valeur construites sur une longue durée et les positions solidement établies sont aujourd'hui court-circuitées. De nouveaux acteurs dits « disrupteurs » s'appuient sur les nouvelles technologies pour bouleverser de manière rapide et violente notre rapport au travail, désorganiser et restructurer notre relation avec nos employeurs, nos collaborateurs, nos clients et nos fournisseurs. « Nous sommes à la croisée des chemins, face à trois tendances de fond : une révolution digitale plus ou moins avancée ; une révolution de notre mode de consommation avec une reprise en main du pouvoir par le consommateur ; et une montée en puissance des activités indépendantes (freelances et auto entrepreneurs) », a indiqué Driss Maghraoui.
De son côté, Khalid Baghri, président du CJD Maroc, a insisté sur la nécessité pour les dirigeants marocains de s'approprier le nouveau concept du « bien emploi » sur lequel travaille déjà le CJD. Ce concept a pour finalité de rechercher et d'atteindre l'équilibre entre la performance de l'entreprise et l'épanouissement des collaborateurs.
Au cours de leurs échanges, les deux intervenants sont revenus sur la montée en puissance des nouvelles technologies dans l'économie mondiale, avec au cœur de cette transformation, la collecte et la gestion des données (Big Data) par les géants de l'Internet que sont les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon). Pour Denis Jacquet, « La prise de contrôle sur la vie des populations par les entreprises numériques n'est pas le fait du hasard mais résulte d'une philosophie d'uniformisation et de prédictibilité des comportements humains. Cet empire digital mondial s'installe de manière insidieuse et avec une soumission volontaire des utilisateurs et commence déjà à disloquer le lien social entre les gens. Il y a donc urgence de repenser l'utilisation de ces nouvelles technologies ».
Pour sa part, Jamal Belahrach a estimé que cette révolution technologique est déjà en marche, mais faute de stratégie claire et volontariste, la valeur ajoutée qu'elle est censée générer pour le Maroc, demeure quasi- nulle. « On devrait embrasser au plus vite cette révolution pour lui donner du sens. Malheureusement, les dirigeants d'entreprises et l'Etat marocains pèchent par absence d'ambition et de prospective pour anticiper ces mutations. D'un autre côté, l'Etat a la responsabilité de protéger le peuple contre l'expansion et le hacking des GAFA, mais les entreprises marocaines doivent devenir le moteur de cette transformation économique et culturelle ». Selon le président de Jobs for Africa, cette transformation causera la disparition de 45 à 50% d'emplois qualifiés.
Pour anticiper cette évolution technologique et repenser le mode d'organisation et les formes de travail, « La philosophie doit réintégrer cette révolution technologique car il faut que le digital permette, non pas d'asservir mais d'élever la condition humaine. Certes, ce changement est inéluctable mais il faut l'aborder en formant de nouvelles élites. Nous devons établir une cartographie des emplois qui vont disparaître et proposer les formations nécessaires pour un redéploiement des ressources », explique Denis Jacquet. De son côté, Jamal Belahrach estime que le rôle de l'Etat est de créer une dynamique permanente et égalitaire à travers l'éducation et la formation. Avant de conclure, « Nous avons toutes les qualités au Maroc pour réussir cette transformation. Nous devons adopter d'urgence une vision et un plan d'actions, pour provoquer le déclic et déclencher cette transformation ».
A l'issue des discussions, le panel a engagé un échange riche et constructif avec l'assistance autour des défis que pose l'ubérisation de l'économie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.