Les assurances indicielles est un moyen clé pour aider les petits agriculteurs d'Afrique à s'adapter au changement climatique. Il s'agit du message clé d'un side-event tenu au Pavillon Maroc de la COP22 organisé par l'Agence marocaine pour le développement agricole (ADA) en partenariat avec l'Agence française pour le développement et le Fonds français pour l'environnement mondial. Les participants à cet événement ont souligné que les plantations africaines alimentées par les pluies ressentent déjà les conséquences du changement climatique sur leurs productions. Il est donc urgent de mettre en place des mécanismes d'adaptation permettant de faciliter l'accès au financement à travers le développement d'un système d'assurances indicielles ciblant les petits agriculteurs. Ils ont également mis l'accent sur la vulnérabilité de l'agriculture africaine au changement climatique, ce dernier affectant les rendements des petites exploitations avec des sécheresses récurrentes et des conditions météorologiques désordonnées. A cet égard, participants du Maroc, de Tunisie, du Sénégal et de France ont insisté sur la nécessité de mettre en œuvre un système d'assurances indicielles à destination des petites exploitations pour renforcer leur résilience et leur adaptation aux effets du changement climatique. S'exprimant à cette occasion, le directeur général de l'ADA a affirmé que « les conséquences du changement climatique se font déjà ressentir sur la productivité et sur les revenus agricole, et qu'elles accélèrent l'exode rural », ajoutant qu'il faudrait prêter une attention particulière aux assurances indicielles.