C'est autour d'une conférence de presse-ftour que la Confédération Marocaine de l'Agriculture et de Développement Durable – COMADER- a étalé, devant les médias, le programme d'actions de celle-ci et des fédérations interprofessionnelles agricoles et agro-industrielles ainsi que leurs nouvelles missions dans le cadre la loi 03-12 qui constitue, selon le Président de la Confédération, Ahmed OUAYACH, « incontestablement un tremplin pour la restructuration profonde et le développement des filières agricoles ». Au niveau des grands chantiers de la COMADER, M. Ouayach a insisté sur deux volets importants comportant des chantiers dont certains sont encore ouverts : l'environnement économique du secteur qui embrassent plusieurs aspects déterminants pour la promotion des différentes filières dont la loi cadre d'orientation de l'agriculture, la fiscalité, la législation du travail adaptée aux spécificités du secteur agricole, les incitations et subventions à l'agriculture, le financement et notamment le micro-crédit et l'assurance agricole. Le 2ème volet touche l'aspect opérationnel de la profession dont notamment la transformation, la commercialisation et marchés intérieurs, la politique de l'export, la diversification des marchés, la promotion et la protection du label Maroc, une meilleure intégration de l'agriculture à l'agro-industrie et la politique à adopter pour les produits du terroir. C'est dire que les chantiers sont nombreux et complexes vu que souvent les négociations sont laborieuses et difficiles pour faire avancer la réalisation de plusieurs actions programmées par la COMADER. M. Ouayach reconnait volontairement le retard pris au niveau des objectifs que s'est fixés la Confédération. Et de conclure que « la petite agriculture est un enjeu majeur pour la COMADER » ; l'indicateur de la réussite ou de l'échec du Plan Maroc Vert est la situation du petit agriculteur qui devrait voir son statut évoluer d'un simple ouvrier à un partenaire et opérateur à part entière, dit-il.