C'est le buzz de la semaine. Le service américain de réservation de voitures avec chauffeur, Uber, dont les activités au Maroc viennent d'être jugées «illégales» par les autorités de la ville de Casablanca, compte «travailler en respectant la législation locale», selon les affirmations, hier mercredi 5 août, de la directrice générale d'Uber Maroc, Meryem Belqziz. Mardi, les autorités de la Wilaya ont annoncé dans un communiqué que «les activités de Uber Maroc étaient illégales car l'entreprise n'avait pas déposé de demande d'autorisation pour l'exercice de transport public». Déjà présent dans une cinquantaine de pays, la récente arrivée d'Uber au Maroc a constitué une première au Maghreb et en Afrique francophone et a suscité un vif intérêt dans les médias locaux, qui se sont interrogés sur la réaction des plus de 10.000 chauffeurs de taxis de Casablanca, mégapole de près de 6 millions d'habitants.