Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (http://www.ces.ma/ ) est à la Une de pratiquement tous les journaux pour la simple et bonne raison que le CESE doit se prononcer avec la tenue de son assemblée générale ce jeudi sur le projet de loi relatif aux banques participatives dites islamiques . Les grandes de ce projet qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive ont été dévoilées et étalées sur les quotidiens de ce me jeudi. Pour l'Economiste, le CESE revoit sa copie avec des propositions pour l'amélioration du projet de loi avec la clarification du rôle du Conseil supérieur des oulémas et la mise en place d'un régime fiscal adaptés aux produits participatifs. Pour Le Matin, »La responsabilité exclusive » conférée au Conseil supérieur des Oulémas est bienvenue » soulignant au passage que la future loi bancaire définira clairement la notion de banques participatives. De son côté, Akhbar Al Yom a traité ce sujet deux jours de suite en première page .Dans sa livraison du mercredi 27 août, il titrait : Le Conseil de Baraka se range du côté de Benkirane et il revient ce jeudi avec le titre : Baraka dévoile les craintes des banques de la concurrence des produits islamiques. En attendant le rapport et l'avis du CESE, il n'est pas trivial de rappeler la position de Bank Al Maghrib en la personne de Lahssane Benhalima, directeur de la supervision bancaire au sein de BAM qui avait déclaré en juillet dernier : « l'offre marocaine reste incomplète, il nous faudrait un volet finance islamique puisque le Maroc se positionne comme un hub vers les pays du Maghreb et d'Afrique. Aussi le législateur a décidé de modifier la loi bancaire pour introduire la finance islamique ».