Face aux différentes évolutions que connait le marché de l'emploi, nombre de parents envisagent des études à l'étranger pour leurs enfants. Cela est-il indispensable pour réussir à décrocher un emploi ? Etudier à l'étranger, est-ce toujours nécessaire ? Cette question taraude souvent une bonne partie des étudiants et leurs parents, une fois le bac arraché. Car, on veut se donner la meilleure arme pour réussir dans le monde du travail. D'une part, faire ses études à l'étranger est un atout majeur. Outre le diplôme que vous allez recevoir, cela prouvera, à l'employeur, que vous avez réussi à développer d'autres qualités comme l'adaptation, l'esprit d'équipe et autres pour réussir votre intégration dans un environnement étranger. Cela est très important selon Yasmina Zitan, directeur du développement à l'ESCA. « Etudier à l'étranger est toujours une expérience intense et enrichissante. C'est le meilleur moyen de s'ouvrir à d'autres cultures, de maîtriser les langues et de comprendre le monde autour de nous. On apprend à apprendre différemment, à être autonome et ouvert d'esprit, on fait preuve d'adaptation. Toutes ces qualités sont très recherchées dans le monde du travail », affirme-t-elle. Ali Serhani, directeur associé chez Gesper Service, un cabinet spécialisé en recrutement et en ressources humaines, estime également que l'étranger est un atout considérable pour l'étudiant sur le marché du travail, surtout quand il s'agit des grandes écoles de renom mondial. «Oui, quand il s'agit de diplômes de Grandes Ecoles telles que Polytechnique, Centrale Paris, HEC Paris, Ponts et Chaussées Paris. Des Universités telles que Harvard, Stanford, Yale, Oxford ou Cambridge », précise le spécialiste. Cependant, ces dernières années, de nombreuses écoles et universités privées ont vu le jour au Maroc, dans l'objectif d'étoffer l'offre en matière de formations professionnelles et ainsi, former des jeunes qui soient en phase avec les différentes évolutions de ces dernières années: les Métiers Mondiaux du Maroc (Aéronautique, automobile, électronique etc) secteur bancaire et autres. D'ailleurs, Mounia Chentoufi, responsable du service communication à l'Université Internationale de Rabat, estime que le bachelier marocain n'est plus obligé, aujourd'hui, d'aller à l'étranger pour avoir un bon diplôme et une bonne formation. « L'engouement pour l'étranger pouvait s'expliquer, il y a quelques années, par la faiblesse de l'offre marocaine en termes d'universités, d'écoles et de types de formations. Nous pouvons aujourd'hui affirmer avec certitude, que certains de nos établissements sont au même niveau que ceux à l'étranger », souligne-t-elle. Une situation qui arrange beaucoup de parents, car, envoyer son enfant pour des études à l'étranger nécessite de gros budgets.