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Crise financière internationale : Les aveux des golden boys : La psychose gagne du terrain
Publié dans Challenge le 15 - 11 - 2008

La crise dure depuis des mois et la tempête ne semble pas se calmer. Les mois à venir seront durs à bien des égards. Chacun a peur de perdre son emploi et son niveau de vie puisque les primes de fin d'année, ces fameux super bonus qui dépendent des cours des actions,
risquent de se dégonfler. L'heure est à la méfiance.
Des bonus annuels de plusieurs millions de dollars. Tout le monde en rêve. Tout le monde les attend. Mais cette année, il y aura sûrement un retour à la réalité. Ces primes qui sont fonction des cours des actions ont de fortes chances de s'amoindrir. Une source de revenu en moins. C'est une inquiétude qui se fait ressentir chez nos golden boys à l'étranger, même s'ils ne l'expriment pas clairement. Ils mettent d'abord en avant les risques liés à la perte d'emploi et aux difficultés de retrouver un nouveau job dans les circonstances actuelles. Certains ont dû migrer d'une place financière à une autre (ils sont allés vers Dubaï par exemple), acceptant même des conditions pas forcément « super » avantageuses. «Il y a quelques années, on n'aurait pas pu accepter ces niveaux de salaire. Mais la crise nous pousse à fermer les yeux sur certaines choses pour survivre», lance un trader. Il faudra donc attendre que la confiance revienne pour que tout se remette en ordre et que la machine tourne à plein régime. «Ceci implique qu'il est difficile désormais de se projeter, l'emploi est incertain et les revenus également», confie un autre responsable dans une salle de marché d'une grande banque. De l'avis de plusieurs spécialistes, cette situation risque encore de durer un bon moment. Personne ne sait encore si l'industrie financière mondiale a touché ou non le fond. La situation pouvant empirer à n'importe quel moment. D'ores et déjà, les effets de la crise ont déjà commencé à se faire ressentir sur le mode de vie des traders. En Australie par exemple, des traders, qui vivent au-dessus de leurs moyens, ont perdu beaucoup d'argent. Non pas qu'ils ne soient plus solvables. Mais par précaution, ils ont commencé à vendre leurs voitures de luxe, parfois même à perte. Toutes ces incertitudes liées au manque de visibilité font alors que les traders et les responsables travaillent dans un environnement qui risquerait de freiner leur élan. «Ce que je crains le plus, et c'est ce qui est en train de se passer malheureusement, c'est que la crise tue la créativité et l'innovation qui font la richesse des métiers de la finance. Il y a certes eu des excès, dont les institutions financières ne sont pas seules responsables d'ailleurs, mais cela ne devrait pas faire oublier toute la richesse que la finance a pu créer. Il ne faut pas oublier que la finance est le moteur de l'économie, que les banques sont les pistons de ce moteur car elles permettent d'encadrer le risque, de le packager et de le redistribuer. Sur un plan plus personnel, il y a bien évidemment la crainte que tout ceci s'éternise», souligne Adnane Asfalou. Cet «attentisme» crée une sorte de psychose dans les rangs des financiers. Le stress est à son comble. Mais il n'y a pas que du mauvais dans tout cela. «Les marchés financiers oscillent toujours entre les extrêmes de fear (peur) et de greed (cupidité). Pendant et après le chaos, il y a toujours des opportunités pour aider les clients à trouver des solutions financières et à mieux investir leurs fonds. Il y a aussi des opportunités qui ne se présentent qu'une à deux fois par génération», conclut Mohammed Grimeh. Maintenant, et c'est selon, chacun verra le verre à moitié vide ou à moitié plein.


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