Le ministre de l'Habitat et de la politique de ville, Nabil Benabdallah occupe l'actualité sur deux fronts. Le premier en sa qualité de ministre avec la signature hier mercredi à Rabat d'une convention de partenariat avec l'association professionnelle des cimentiers(APC) présidée par Mohamed Chaibi. Il s'agit d'un programme de quatre ans renouvelable avec objectif : la mise en œuvre de la stratégie du ministère axée entre autre, sur la promotion du logement social, la réhabilitions du bâti ancien et la sauvegarde du patrimoine. On peut dire que cette stratégie part du constant suivant : en aménageant la ville, on ménage la vie. Quittant sa casquette de ministre ( le temps d'une conférence de presse tenue lundi)pour porter celle de Secrétaire général du PPS (Parti du progrès et du socialisme) pour préparer son 9èm congrès en mai prochain, Nabil ,Benadallah a souligné que son parti est en total désaccord avec le PJD sur des dossiers sensibles mais a préféré rester dans la coalition gouvernementale en raison des intérêts suprêmes du pays et pour traduire dans les faits le programme de réformes arrêté d'un commun accord. La pomme de discorde entre le PPS et le PJD, selon Benabdallah tourne autour de dossiers relatif à la retraite, le système fiscal et l'épineuse question de la Caisse de compensation. Il a précisé qu'il s'oppose aussi à la manière avec laquelle le gouvernement de Benkirane gère le dialogue social affirmant qu'il existe une alternative susceptible d'être appliquée, qui cadre avec les attentes et les aspirations du citoyen
