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La coalition cherche à se rattraper
Publié dans Le Soir Echos le 18 - 02 - 2013

Vendredi, les leaders des partis de la coalition gouvernementale se sont réunis à Rabat afin de discuter du mode de fonctionnement de la majorité. Depuis quelques mois, les tensions internes au sein de la majorité gouvernementale se sont intensifiées. Le Parti de l'Istiqlal de Hamid Chabat semble jouer le rôle d'opposition au sein même de la coalition de la majorité. Le projet de loi de finances et la réforme de la caisse de compensation font partie des dossiers qui ont le plus divisé la majorité ces derniers mois. Les reproches faits au PJD d'adopter une approche unilatérale ne datent pourtant pas de l'ère Chabat et ne viennent pas uniquement de l'Istiqlal, mais les méthodes d'expression de ce mécontentement sont devenues de plus en plus virulentes depuis l'élection du nouveau SG du PI. Les attaques se sont faites principalement par déclarations interposées dans les médias, discréditant de plus en plus la cohésion de la coalition gouvernementale.
Charte de la majorité : retour aux fondements
La principale critique faite au chef du gouvernement est l'absence de concertation avec les autres partis de la coalition. À cet effet, « les membres du secrétariat de la présidence de la coalition de la majorité ont été chargés de la révision de la Charte de la majorité afin de présenter des propositions visant à renforcer la communication et la coordination entre ses composantes au service du rapprochement des visions sur les grandes questions, et à répertorier les principaux dossiers à caractère prioritaire, qui seront soumis ultérieurement à cette instance pour en étudier les grandes orientations », indique un communiqué publié suite à la tenue de cette réunion.
Concrètement, les chefs de partis de la majorité se réuniront à nouveau le 1er mars. « Entre temps, une commission composée de membres désignés dans chaque parti aura pour mission de fixer les priorités de la coalition de la majorité », affirme au Soir échos le Secrétaire Général du PPS, Nabil Benabdallah.
La révision de la charte de la majorité faite partie des demandes mentionnées dans le mémorandum de l'Istiqlal exigeant « des prises de décision collégiales », « la tenue de réunions périodiques », et « la médiation, en cas de désaccord ». Signée par les partis de la majorité le 16 décembre 2011, cette charte définit le mode de fonctionnement de la coalition gouvernementale.
Le PPS rassure
Le PPS qui a tenté de jouer un rôle de médiateur essaie de calmer le jeu et voit en cette réunion un début d'apaisement de la situation. Interrogé par Le Soir Echos, Nabil Benabdallah a qualifié la réunion de vendredi d' « intéressante » et de « sérieuse». « C'est une réunion de franche explication principalement sur le mode de fonctionnement de la majorité », a-t-il ajouté. « Nous allons dans ce sens reprendre en partie le pacte de la majorité pour améliorer les outils de gouvernance. Quelques petites modifications seront effectuées. Il reste à espérer que tout le monde va rester dans le cadre des principes généraux qui ont été dégagés », conclut-il.
Tout ce que veut Chabat…
Depuis son élection à la tête de l'Istiqlal, Hamid Chabat n'a eu de cesse de réclamer un remaniement ministériel. Et pour cause, il s'agit d'une de ses promesses électorales. La demande de remaniement ministériel a été rendue officielle le 3 janvier à travers la soumission d'un mémorandum au chef du gouvernement. Aucune réponse concrète n'a été formulée concernant cette demande. Au sujet de la demande de remaniement ministériel faite par l'Istiqlal dans un mémorandum communiqué au chef du gouvernement, le leader du PPS estime que c'est à la nouvelle commission inter-partisane de délibérer sur priorités de la coalition gouvernementale. Il est important de préciser que le PPS est directement concerné par l'une des requêtes de l'Istiqlal, celle de la redistribution des portefeuilles ministériels proportionnellement aux nombres de sièges obtenus par chaque parti. En effet, le PPS qui a obtenu 18 sièges aux législatives gère actuellement quatre ministères, alors que l'Istiqlal qui a obtenu trois fois plus de sièges (60) gère six ministères. Autre demande faite par l'Istiqlal, celle de ne pas partager la gestion d'un ministère à plus d'un ministre ou d'un parti politique, ce qui est le cas pour l'Economie et les Finances ainsi que les Affaires Etrangères. Le mémorandum de l'Istiqlal inclut également un renforcement de la présence féminine au gouvernement, avec pour objectif un taux de représentation de 20 %..


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