Israël a annoncé ce samedi avoir tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe menée la veille sur la banlieue sud de Beyrouth. Une source proche du mouvement libanais a affirmé qu'il avait perdu contact avec son dirigeant. Le Hezbollah n'a toujours pas fait d'annonce officielle sur le sort de son chef, plus de 15 heures après un raid dévastateur israélien sur son fief dans la banlieue sud de Beyrouth. Cette frappe aurait ciblé « le quartier général central du Hezbollah », selon l'armée israélienne. « Hassan Nasrallah est mort », a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Le « contact est perdu » avec le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué ce samedi une source proche du mouvement, sans confirmer sa mort annoncée par Israël. Lire aussi | Défense: TATA va fabriquer son fameux véhicule de combat WhAP 8X8 au Maroc Selon un communiqué de l'armée israélienne, le bombardement de vendredi à Beyrouth a également provoqué la mort d'Ali Karaké, identifié comme le commandant du front sud du Hezbollah, ainsi que d'autres commandants du mouvement. À la tête du Hezbollah depuis 1992, Hassan Nasrallah est devenu une figure incontournable du mouvement islamiste libanais, qui a affronté Israël à plusieurs reprises au fil des décennies. Depuis des années, il vivait dans la clandestinité afin d'échapper aux frappes israéliennes, tout en restant aux commandes de l'organisation. Sa réputation s'est étendue à l'échelle régionale, notamment pour son rôle dans la résistance contre Israël, particulièrement lors du conflit de 2006 entre le Hezbollah et l'armée israélienne.