Le marché immobilier montre des signes de reprise après une une crise passagère post-Covid, bénéficiant de meilleures conditions de financement et de prix plus stables. Cela encourage les acheteurs à s'engager dans des projets d'achat, mais ceux-ci butent sur l'obstacle de l'apport personnel avancé de plus en plus comme condition sine qua none pour l'octroi d'un crédit immobilier, rapporte L'Economiste dans son édition de ce mardi 17 octobre 2023. Avec la hausse des taux de crédit, l'apport personnel représente désormais 22% de la valeur du bien immobilier, contre 15% en 2020 et 2022, et 23% en 2021 en raison de la pandémie de COVID-19 et des confinements successifs. Cette exigence d'apport personnel élevé complique la tâche des emprunteurs, en particulier ceux qui ne peuvent pas mobiliser des fonds substantiels. Lire aussi | Un spécialiste américain de la logistique du froid va investir 9,3 millions de dollars dans un nouvel entrepôt frigorifique à Oulad Teima Bien que l'apport personnel ne soit pas une exigence légale, de nombreuses banques le requièrent désormais. Cependant, certaines banques proposent toujours des prêts couvrant 100 % du financement, y compris les frais annexes. Face à cette nouvelle réalité du marché, de nombreux emprunteurs sont contraints d'augmenter leur apport personnel pour convaincre les banques et obtenir des conditions de prêt avantageuses. Cette démarche rassure les banques sur la capacité financière des emprunteurs et leur engagement dans leur projet. En outre, un apport plus élevé permet généralement de réduire le montant emprunté, ce qui se traduit par des mensualités plus faibles et une réduction du risque d'endettement excessif. Toutefois, ces nouvelles conditions du marché peuvent retarder les projets immobiliers de certains emprunteurs. Lire aussi | Attijariwafa bank intéressé par le rachat d'une banque tunisienne Bien que le marché immobilier montre des signes positifs de reprise, l'exigence d'un apport personnel élevé pour les prêts immobiliers constitue un défi majeur pour de nombreux acheteurs, qui doivent mobiliser davantage de fonds pour obtenir un financement avantageux. Cela est dû à la hausse des taux d'intérêt, qui rendent les prêts plus coûteux pour les ménages.