La filiale de la Banque mondiale, IFC (Société financière internationale), qui finance le secteur privé dans les pays en développement, examinera une demande de prêt de 375 millions d'euros de la part de Maroc Telecom lors de la prochaine réunion de son Conseil d'administration, prévue le 27 juillet 2023. Ce montant servirait à soutenir les activités et les investissements de l'opérateur historique dans huit filiales en Afrique, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Une demande de financement de 375 millions d'euros, soit plus de 4 milliards de DH, de Maroc Telecom sera soumise le 27 juillet prochain à l'approbation du conseil d'administration de la Société financière internationale (IFC), la branche de la Banque mondiale axée sur le financement du secteur privé dans les pays émergents, qui l'a d'ailleurs annoncé sur son site internet. Lire aussi | Marché secondaire des créances en souffrance. Le chantier quasiment bouclé Maroc Telecom a sollicité ce prêt pour soutenir les activités de huit filiales dans des pays d'Afrique subsaharienne, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. Les fonds seront utilisés pour refinancer la dette existante de ces filiales et financer leurs dépenses d'investissement, de maintenance et d'expansion, y compris l'acquisition et le renouvellement de licences. Elles sont en effet devenues un facteur prépondérant de la croissance du groupe télécom. Lire aussi | Colonies de vacances. Le programme national lancé à Bouznika Au premier trimestre 2023, les filiales africaines de l'opérateur historique ont généré un chiffre d'affaires de 4,6 milliards de DH, en hausse de 7,3%, contre 4,7 milliards de DH pour les activités au Maroc (en hausse de 0,6 %). Maroc Telecom a récemment investi 150 millions d'euros dans la construction d'un nouveau câble sous-marin à fibre optique dénommée « West Africa ». Longue de 9 414 km, l'infrastructure relie les filiales de Maroc Telecom ainsi que les opérateurs de la région ouest-africaine à la boucle optique internationale en Europe. « Le projet devrait améliorer l'accès à une connectivité mobile de qualité pour les particuliers et les entreprises, ce qui pourrait stimuler la croissance du PIB et créer des emplois grâce à des gains d'efficacité, à l'innovation et à l'inclusion, et renforcer la compétitivité du marché de la connectivité mobile dans chacun des pays cibles en encourageant l'innovation technologique ou en améliorant l'accessibilité financière des services » a déclaré l'IFC.