Le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch a présidé, lundi à Rabat, la cérémonie de signature d'une convention-cadre pour la mise en œuvre du programme d'augmentation des effectifs des professionnels de santé à l'horizon 2030. Cette convention-cadre a été signée par le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb et le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Cette convention-cadre vise à palier au manque d'effectif dan le secteur de la santé et à réformer le système de formation, a indiqué un communiqué du département du chef du gouvernement. Lire aussi | Le secteur bancaire demeure résilient en dépit de la conjoncture Ce programme vient concrétiser la haute attention accordée par le Roi Mohammed VI aux questions liées à la santé et au renforcement du capital humain du secteur, en tant que pilier central de développement et de la réussite de la mise en œuvre du chantier Royal de généralisation de la protection sociale, conformément aux dispositions de la loi-cadre 09.21 relative à la protection sociale. Lire aussi | Le Conseil de la concurrence et la CNSS signent une convention de coopération Aussi, ce programme vise à augmenter le nombre des professionnels de la santé en passant de 17,4 pour chaque 10.000 habitants en 2021 à 24 en 2025, puis à 45 en 2030, ce qui nécessite de doubler le nombre de diplômés des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, de tripler le nombre des lauréats des instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé à l'horizon 2025, tout en élaborant une nouvelle ingénierie de formation de base au sein des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, avec la création de 3 facultés de médecine et de pharmacie et 3 centres hospitaliers universitaires dans les villes d'Errachidia, Béni Mellal et Guelmim, poursuit la même source. L'enveloppe budgétaire allouée à ce programme s'élève à plus de 3 milliards de dirhams, à laquelle s'ajoutent les coûts de création des 3 nouveaux centres hospitaliers universitaires.