Le groupe minotier marocain Forafric, connu sous sa marque MayMouna va injecter 1 milliard de DH dans l'extension de la capacité de trois moulins déjà existants ainsi que la construction de trois nouvelles unités. Il continue à se diversifier dans les dérivés du blé et céréales. Coïncidence avec la crise mondiale du blé ou pas, le groupe agroalimentaire marocain Forafric, est plus que jamais décidé à renforcer son outil industriel. Augmentation de l'offre en pâtes alimentaires et couscous et extension de capacité sont au menu du champion marocain de la farine. Connu dans le Royaume pour ses marques de farine et semoule MayMouna et Ambre, Forafric a annoncé un investissement de 1 milliard de DH dans l'extension de la capacité de trois moulins déjà existants ainsi que la construction de trois nouvelles unités. Ce projet s'étendra sur les 30 prochains mois. Pour cela, le groupe minotier marocain vient de recourir aux services du leader turc des équipements de meunerie, Alapala Foreign Trade LLC. Lire aussi | Maroc. Le canadien Elcora acquiert 7 nouveaux sites de vanadium Cette expansion permettra ainsi de renforcer la capacité de transformation du blé et du blé dur de 2.370 tonnes par jour au cours des 30 prochains mois. Par ricochet, Forafric Maroc entend accroître son offre en pâtes alimentaires et couscous qui tourne actuellement autour de 55 000 tonnes par an afin de substituer les importations. Actuellement, la capacité de concassage du groupe représente 2.420 tonnes par jour. Il faut dire que le groupe alimentaire s'impose de plus en plus sur le marché de la farine depuis son rachat de son concurrent Tria local Tria en 2016. Lire aussi | KAIOKWA lance son nouveau service de publicités audio-digitales Le secteur marocain de la minoterie industrielle est le maillon central de la filière céréalière. Il compte aujourd'hui 164 unités en activité (mais la plupart sont de petite taille) dont 137 à vocation blé tendre, selon des chiffres de la profession (ONICL). La capacité de transformation est de 10,85 millions de tonnes, mais avec un faible taux d'utilisation (environ 54%) pour une production effective qui a été de 6 millions de tonnes. En termes de répartition géographique, la moitié des minoteries est concentrée dans les régions de Casablanca-Settat et Fès-Meknès.