Atlanta Au-delà des prévisions ! Le management de la compagnie d'assurances Atlanta a de quoi se réjouir. Pour 2007, tous les indicateurs sont au vert. Pour commencer, le chiffre d'affaires consolidé (Atlanta et Sanad) a enregistré une augmentation de 11,4%, il est ainsi passé de 1.800 MDH en 2006 à 2.005 MDH en 2007. Des résultats à attribuer en grande partie aux performances réalisées par la branche Non Vie, dont les primes ont enregistré une augmentation de 13,3%, là où le marché a enregistré un taux de croissance de 11%. Ensuite, le résultat technique consolidé de 2007 ressort quant à lui à 773 MDH, surpassant ainsi à la fois la prévision budgétaire de 21,9% et le réalisé 2006 de 46%. Enfin, le bénéfice net consolidé a également la part belle. Il a été de 534 MDH en 2007, soit 57,4% de plus qu'en 2006, et 27,1% de plus que le budget. «Le dépassement des prévisions 2007 est le fruit du dynamisme commercial de la compagnie, de l'implication de ses partenaires et de la forte motivation de ses collaborateurs», explique le management. En 2008, la compagnie compte aller beaucoup plus loin. Outre l'élargissement de son réseau de distribution, Atlanta entend dynamiser la branche vie, mais surtout la bancassurance, non seulement en renforçant son partenariat avec le CIH , mais aussi avec d'autres organismes financiers. Wafasalaf Toujours N°1 du marché La filiale de crédit à la consommation d'Attijariwafa Bank, Wafasalaf, revendique toujours la première place du marché. Au cours de l'année 2007, son résultat net a progressé de 21% à 243 millions de DH. La production s'est établie à 6,1 milliards de DH, tirée par les évolutions de l'automobile et des prêts personnels (28 et 17%). Le staff en est bien content. Maintenant que la filiale a atteint un niveau de maturité, elle devra produire davantage tout en s'assurant d'un risque minimum. Cet objectif, le personnel se l'est déjà mis en tête puisqu'en 2007, Laïla Mamou Beqqali, présidente du directoire de Wafasalaf, prétend que le taux de risque (charge de provision rapportée à l'encours global) a atteint 0,78%, soit le plus bas du marché. Par ailleurs, Wafasalaf a lancé au cours de l'année dernière un certain nombre de produits innovants. Certains ont bien marché, d'autres moins. C'est le cas des produits alternatifs, «Miftah Al Kheïr» et «Miftah Al Fath», auquels seulement un peu plus d'un millier de clients se sont intéressés. Par contre, des produits comme «La Pause Septembre» (solution pour faire différer le paiement durant la rentrée scolaire) ou «Salaf Toutes Options» (mise à disposition de véhicule) ont connu un meilleur sort. Sofac Un trend haussier Sofac, société spécialisée dans le financement et le crédit, a publié récemment des résultats 2007 en forte progression, nettement supérieurs aux objectifs fixés. Consolidation de la croissance par la réalisation de nouveaux projets, finalisation de la première phase du plan stratégique initié en 2004, amélioration de la production de 16% (atteignant 703 millions de DH)… L'année 2007 a, en effet, été marquée par des indicateurs d'activité très positifs. Sur le plan commercial, tout en poursuivant sa politique fondée sur une meilleure maîtrise du risque de crédit, Sofac a ainsi amélioré sa production dans un environnement marqué par une croissance soutenue du marché mais avec un accroissement de la pression concurrentielle. La progression de 4% de son encours (2,14 milliards de DH) consolide la position de la société sur les segments du financement automobile et du prêt personnel. Grâce à l'amélioration de la marge financière, son PNB a augmenté de 3%, pour atteindre 108 millions de DH. Toutefois, en raison de l'augmentation des charges générales d'exploitation engendrées par les investissements dans les différents projets structurants, le résultat brut d'exploitation ressort à 42 millions de DH, en baisse de 8% par rapport à 2006. Le résultat courant de la société ressort à 53 millions de DH (en progression de 3%) et le résultat avant impôts augmente de 5%, atteignant 55 millions de DH. Snep Le PVC a tiré le marché Avant d'épouser une femme, il faut l'avoir vue au matin sans maquillage. C'est dans cet esprit que nous avons introduit la SNEP, sans artifices puisqu'elle est solide». C'est en ces termes que Miloud Chaâbi répond à ceux qui relèvent la mésaventure du titre en Bourse. L'occasion ? La présentation des résultats annuels de l'entreprise. Réuni le 27 mars dernier, le conseil d'administration a arrêté les comptes pour l'exercice 2007. Il en ressort une progression de 9,2% se traduisant par un chiffre d'affaires de 947 millions de DH. La forte demande intérieure en matière de PVC a particulièrement dopé le marché, qui s'est élevée à 98.000 tonnes; soit une hausse de 25% par rapport à 2006. D'autre part, la demande a également concerné les produits issus de l'électrolyse en l'occurrence la soude caustique, l'eau de javel et le chlore. Les ventes ont augmenté de 3% pour cette catégorie de produits. Le résultat net s'est quant à lui fixé à 118 millions de DH avec une hausse de 51,3%. La rentabilité s'est améliorée malgré la constitution d'une provision pour investissement de 35 millions de DH. La distribution d'un dividende de 31 DH par action est l'ordre du jour de l'AG, ce qui revient à un taux de distribution du résultat net à hauteur de 63%. En 2008, la SNEP s'inscrit dans une progression de 7% du chiffre d'affaires et compte réaliser des investissements de l'ordre de 100 millions de DH. Agma-Lahlou-Tazi Croissance mitigée Le secteur du courtage en assurance voit son champ de manœuvre se limiter progressivement. Les établissements bancaires envahissent le marché de produits d'assurance. Aussi, les résultats à l'issue de l'exercice 2007 d'Agma-Lahlou-Tazi laissent apparaître une très faible croissance. En effet, le chiffre d'affaires n'enregistre pas de grande progression et ne s'élève qu'à 109,9 millions de DH. Le montant total des primes émises a enregistré une hausse de 8,1% pour s'établir à 1.207,1 millions de DH. Quant au résultat d'exploitation, il est de l'ordre de 61,6 millions de DH, soit une légère hausse de 1,3% par rapport à l'exercice précédent. Et le résultat net se fixe à 45,5 millions de DH, ce qui traduit une évolution de 9,1%. Cette situation s'explique notamment par la cession de certaines actions du courtier. Par ailleurs, il a été décidé la distribution d'un dividende de 250 DH aux porteurs des titres de courtier filiale de l'ONA. L'augmentation s'élève de la sorte à 25% par rapport à 2006. Si l'année 2007 était celle de la modernisation, celle en cours serait certainement celle de la redynamisation de l'ensemble de son activité. Et il va de soi que cela ne se réalisera qu'à travers un renforcement du soutien du groupe ONA, son actionnaire de référence. Risma Un business model en consolidation Les résultats de Risma confirment la qualité de la stratégie, l'importance des marques dans les performances des hôtels à travers notamment le rôle stabilisateur que joue l'hôtellerie économique (Ibis) mais aussi le potentiel que procure l'hôtellerie milieu de gamme avec Novotel, qui sera une marque emblématique pour l'avenir», souligne Marc Thépot, PDG d'Accor Gestion Maroc. En effet, sur le plan financier, les indicateurs-clés du fonds d'investissement d'Accor Maroc pour 2007 en attestent. Le résultat net part du groupe consolidé en 2007 a atteint 48 millions de DH, soit une hausse de 13% pour un chiffre d'affaires de 938 millions de DH, qui a bondi de 25% par rapport à l'exercice précédent. En 2007, en effet, le développement de l'activité a permis à Risma d'avoir un excédent brut d'exploitation de 270 millions de DH, soit une progression de 31%. Sous l'effet conjugué des loyers déboursés et des amortissements et provisions engagées, le résultat brut d'exploitation ressort à 124 millions de DH, soit une hausse de 12,5% environ. Par ailleurs, le résultat financier a subi l'effet de l'acquisition du Hilton Rabat pour ressortir à -39 millions de DH. Accor Maroc tient les deux tiers de ses performances de sa croissance externe, et le reste de sa croissance organique. La hausse du prix moyen (PMC) sur l'ensemble du parc est de 17,3%. En termes de taux d'occupation, le groupe a réalisé 65% contre 48% pour le marché. D'ici 2010, 5 nouveaux hôtels enrichiront le parc d'Accor pour le porter ainsi à 4.550 chambres.