Ayant obtenu aux élections de la Chambre des Conseillers 3 sièges, ou 5 sièges si l'on compte les 2 autres sièges obtenus par l'UNTM, son annexe syndicale, le PJD a diffusé un communiqué, le 6 octobre, suite à la réunion de son bureau national, dans lequel il a décidé de boycotter ladite Chambre des Conseillers (CC). Après le grand désastre du 8 septembre, au cours duquel le PJD a obtenu un score de 13 sièges (3,29% du total des sièges de la CR) , contre 123, en 2016, à la Chambre des représentants (CR), le PJD se retrouve, cette fois ci, avec les élections des membres de la CC, avec 3 sièges, ou 5 sièges si l'on tient compte des 2 sièges obtenus par son annexe syndicale, l'UNTM, (4,16% des 120 sièges de la CC), alors qu'il avait obtenu, à ce niveau, en 2016, 15 sièges, y compris les 4 sièges obtenus par l'UNTM. Lire aussi | Chambre des conseillers: Le RNI en tête avec 27 sièges Cette fois-ci, la débâcle n'est pas si grande que celle du 8 septembre. Et pourtant le PJD, dans son communiqué du 6 octobre, met en doute les résultats obtenus, les considérant comme « excessifs », à sa faveur, se considère comme non concerné par lesdites élections, et invite ses militants déclarés élus, à présenter leur démission. S'agit-il uniquement des membres du parti ou aussi des représentants élus au nom de l'UNTM ? Lire aussi | L'arrêt du tribunal européen les Accords Maroc/UE. Quand la politique l'emporte sur la justice et le droit international [Par Lahcen Haddad] Le communiqué ne le précise pas. En principe, le syndicat est, tout au moins théoriquement, indépendant du parti. Et c'est à ce dernier de décider d'aller ou non dans la même direction que le parti. En fait, politiquement, le PJD semble avoir préféré « couper la poire en deux » pour répondre favorablement à sa base militante qui revendique un boycott total du Parlement.