Malgré la cascade de réformes entreprises, le Maroc demeure à la traîne dans certains classements internationaux. Ainsi, le «Doing Business», un classement de la Banque mondiale, a relégué le Royaume au 129ème rang (sur 178). Cinq critères sont pris en compte: la création d'entreprises, l'octroi de licences, le transfert de propriété, l'obtention de prêts et le commerce transfrontalier. Au chapitre de la protection des investisseurs (158ème), de l'embauche des travailleurs (165ème) et de l'obtention de prêts (135ème), le Maroc fait figure de pays «sous-développé». Dans un autre classement, celui de Transparency International, le Royaume a gagné 7 points, se hissant du 79ème au 72ème rang. En cela, il reste derrière la Tunisie (62ème). Quant à l'Algérie (99ème) et à l'Egypte (105ème), elles restent à la traîne. Le Botswana réalise le meilleur score africain (38ème). Qu'en sera-t-il de l'Indice de développement humain (IDH) que le Maroc s'applique à relever grâce à l'INDH ? Le rapport annuel de la Banque mondiale nous le dira dans quelques semaines.