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Doing Business : Le Maroc peut tirer profit des pratiques régionales
Publié dans Finances news le 06 - 12 - 2007

* C’est Casablanca, pôle économique du pays, et la région de Tanger qui tirent le pays vers le bas.
* Si le Maroc adopte les meilleures pratiques observées dans toutes les régions, le classement du pays gagnerait 16 places. Il passerait alors au 113ème rang, dépassant l’Algérie, le Brésil, l’Egypte et l’Inde.
Depuis quelques années, le Maroc s’efforce d’améliorer son climat des affaires. Il a, à cet égard, fait de grands pas pour moderniser son économie et créer un environnement adéquat pour le business. Les résultats ne se sont pas fait attendre. L’investissement direct étranger en 2006 est six fois plus élevé qu’en 2002 ; la croissance non agricole est demeurée constante autour de 5%. Malgré cet effort, le Maroc demeure en retard par rapport à des pays concurrents qui arrivent à accélérer le rythme des réformes. L’étude Doing Business recommandée par l’USAID mesure les coûts, les délais et le nombre de formalités associés à certaines démarches administratives, telles que la création d’entreprise, le transfert d’un titre foncier, l’obtention des permis relatifs à la construction et le recouvrement de créance. Le Royaume est classé à la 129ème place sur 178. Cette position est due au fait que le pays est représenté par Casablanca, son plus gros centre économique, qui reste relativement mal classé par rapport à certaines régions du pays comme Agadir qui obtient le meilleur score suivi de l’Oriental ou de Settat. Mais si le Maroc adopte les meilleures pratiques observées dans toutes les régions, le classement du pays pourrait gagner 16 places. Il passerait ainsi au 113ème rang dépassant l’Algérie, le Brésil, l’Egypte et l’Inde. Le Royaume peut tirer profit des meilleures pratiques régionales. La conférence sur le Doing Business au Maroc a vu la participation d’éminents acteurs nationaux et internationaux des secteurs public et privé.
Nizar Baraka, ministre des Affaires générales du gouvernement, a souligné que «les études réalisées sur le Maroc sont parfois en contradiction entre elles et reflètent une image contrastée de l’économie marocaine. Mais elles proposent toutefois des recommandations pertinentes en matière d’amélioration de l’environnement économique national».
Baraka a mis l’accent sur le renforcement de l’attractivité des régions les moins favorisées du Maroc.
Pour sa part, Thomas Riley, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, a déclaré que «la mondialisation de l’économie fait que l’attrait des investissements étrangers devient serré». «C’est pourquoi, a-t-il dit, de plus en plus de pays émergents s’attèlent à créer les conditions requises pour redonner confiance aux investisseurs».
Pour rappel, le rapport Doing Business s’appuie sur une démarche à deux niveaux :
- Un classement global qui est basé sur 7 sous-critères concernant les thèmes suivants : la création d’entreprise, l’octroi de licences, le code du travail, l’embauche des travailleurs, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et enfin la fermeture d’entreprises.
- Une appréciation qui est confiée à des cabinets de juristes indépendants mais qui n’est pas réalisée auprès des opérateurs économiques eux-mêmes.
Plusieurs intervenants ont souligné que «le classement du Maroc ne reflète pas le potentiel économique réel du pays et l’attrait non moins réel qu’il possède aujourd’hui, même si une analyse plus fine des chiffres du rapport Doing Business permet de constater par exemple que sur le registre de la création d’entreprises, le Maroc se classe mieux que des pays comme l’Indonésie, la Chine, la Syrie, l’Algérie, la Tunisie, la Jordanie, le Mexique et l’Espagne.
Le classement régional Doing Business montre la performance des villes du Maroc vis-à-vis de ces quatre indicateurs. Il est plus facile de faire des affaires à Agadir mais il est plus difficile d’en faire à Tanger. Si l’on décortique les résultats par indicateur, il est possible pour chaque ville de se comparer avec les autres pays du monde. Pour les délais d’exécution d’un contrat, Agadir se situe entre les Etats-Unis et la France. A Tanger, le délai de transfert d’un titre de propriété est de 82 jours, juste avant le Nicaragua, soit un classement de 129 sur 175 pays étudiés. L’étude consacrée aux cadres s’intéresse à la perception des chefs d’entreprise quant à un ensemble de facteurs qui, d’après le Forum économique mondial, déterminent la compétitivité d’un pays ou d’une région. L’enquête régionale, menée dans sept régions du Maroc, s’intéresse à la fois aux facteurs liés à la gestion de l’entreprise et au climat des affaires dans lequel opèrent les entreprises locales.
L’étude sur les profils économiques régionaux met en perspective les résultats obtenus par les études précédentes, en tenant compte des stratégies de développement régional et de secteurs qu’elles soutiennent. Basée sur une série d’interviewes semi-directives, elle permet d’illustrer les données récoltées sur le terrain à travers des études de cas. Parmi les recommandations issues des profils régionaux, notons :
- Permettre aux CRI de répondre aux besoins de tous les entrepreneurs de la région. Par exemple, la prise en charge de la totalité des procédures nécessaires à la création d’une entreprise.
- Développer des mécanismes permettant d’avoir une meilleure visibilité sur les terrains potentiellement disponibles à l’investissement.
- Développer des mesures incitatives au respect des normes environnementales et sociales en transformant la contrainte en opportunité.
- Mettre en ligne certaines formalités administratives pour faciliter l’accès à l’information et pour augmenter la transparence.


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